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  • © 2020 AFP | Crée le 01.12.2020 à 16h32 | Mis à jour le 01.12.2020 à 16h35
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    La police interroge un homme à Hong Kong, le 6 septembre 2020, après un appel à manifester contre une décision du gouvernement. DALE DE LA REY-AFP/Archives

    Un complexe sportif appartenant à la police hongkongaise a été mardi matin la cible de cocktails Molotov, une attaque rarissime contre les forces de l'ordre depuis que Pékin a imposé à l'ex-colonie britannique une loi drastique sur la sécurité nationale.

    La police a dit avoir reçu des informations selon lesquelles trois hommes habillés en noir avaient jeté les cocktails Molotov sur le parking du Club de sport et de loisirs de la police à Mongkok, un quartier qui a été le théâtre de nombreux affrontements entre radicaux et forces anti-émeutes lors des manifestations de 2019.

    Des médias locaux ont diffusé des images d'un camion dont l'avant était brûlé, mais ils n'ont fait état d'aucun autre dégât.

    Un homme de 18 ans a été arrêté, non loin du Club, en possession d'une bombe lacrymogène, mais on ignore s'il est considéré comme un suspect.

    Hong Kong a connu en 2019 sa plus grave crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997, avec des manifestations quasi quotidiennes, et parfois violentes, pendant sept mois, pour exiger des réformes démocratiques et demander une enquête sur l'action de la police accusée de "violences".

    Cette mobilisation a bien souvent mis aux prises les policiers faisant un grand usage de lacrymogènes et de balles en caoutchouc, et des militants radicaux jetant des pierres et des cocktails Molotov. Les commissariats hongkongais furent alors maintes fois pris pour cibles.

    Des milliers d'arrestations, puis les restrictions ordonnées pour combattre l'épidémie de coronavirus, ont eu raison de la contestation de rue. Mais aucune des demandes des manifestants n'a été exaucée.

    Et Pékin a engagé cette année une reprise en main musclée de sa région théoriquement semi-autonome, au travers notamment d'une loi de sécurité nationale imposée à Hong Kong fin juin, et qui est qualifiée de liberticide par le mouvement pro-démocratie.

    Les attaques contre la police relèvent désormais du terrorisme et sont passibles de peines allant jusqu'à la perpétuité.

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