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    Nouvelle Calédonie
  • | Crée le 26.09.2020 à 18h23 | Mis à jour le 26.09.2020 à 18h27
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    Le commandement des opérations a été confié à la Sécurité civile.

    Depuis ce samedi matin, les autorités sont en alerte.

    Dès 10 heures, des promeneurs mais également les pompiers et la police municipale ont relevé « des dépôts sur le sable de coloration rose, verte ou marron, ainsi qu'une émulsion marron en suspension dans l'eau en bord de mer immédiat des plages » entre la baie de Magenta et la zone de la Côte blanche, à Nouméa.

    En milieu de matinée, la direction de la sécurité civile et de la gestion des risques (DSCGR) a pris la conduite des opérations concernant la recherche de l'origine et de la nature de cette pollution maritime. Dans le même temps, la mairie de Nouméa, « en application du principe de précaution », a fermé à la baignade et aux activités nautiques de la baie de Magenta jusqu'à la zone de la Côte Blanche et « englobant l'ensemble du site du Centre des activités nautiques et des trois clubs de voile qu'il abrite ». La mise à l'eau de la Côte Blanche, plus au sud, restant ouverte.

    « Entre 11 heures et 13 heures, nous avons réalisé des reconnaissances aériennes au moyen d'un hélicoptère en plus de patrouilles pédestres de sapeurs-pompiers et de la police municipale. Nous nous sommes alors aperçus que c'est un phénomène très localisé. Les reconnaissances aériennes nous ont prouvé qu'il ne pouvait pas y avoir un lien entre quelque chose qui viendrait du large et ce qui impacte actuellement les côtes de Nouméa », explique le capitaine Laurent Thomas, de la sécurité civile.

    Un biologiste de l'Ifremer a été appelé en renfort pour réaliser des prélèvements et déterminer la nature de « cette matière en suspension dont l'odeur n'est absolument pas caractéristique d'une pollution de type hydrocarbures », souligne le cadre de la DSCGR.

    À l'heure actuelle, « nous attendons de savoir de quel type de phénomène il s'agit. Si c'est un phénomène qui est accidentel, on parlera alors de pollution. Si c'est naturel, il s'agira de nettoyage. Ce sont des protocoles fondamentalement différents », poursuit le capitaine Thomas, indiquant que le plan ORSEC Polmar Terre restera en vigueur jusqu'à demain.

    D'ores et déjà, cinq « sites » entre la baie de Magenta et la Côte Blanche ont été identifiés avec de la « matière en suspension ». « Si le retour du scientifique conclut à un phénomène naturel, nous pouvons, à la demande des autorités locales, procéder à un nettoyage de ces sites. Le personnel de la sécurité civile sera équipé de protections individuelles nous permettant de nous protéger ».

    Par ailleurs, la mairie rappelle « aux promeneurs à pied dans ces zones de ne pas toucher ou prélever les dépôts qu'ils pourraient rencontrer ».

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