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    Nouvelle Calédonie
  • Jean-Alexis Gallien-Lamarche | Crée le 28.05.2021 à 19h45 | Mis à jour le 28.05.2021 à 19h51
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    Les deux personnes ont été mises en examen devant un juge d’instruction. Archives LNC
    Les violences se sont déroulées à l’issue d’une soirée karaoké au Rivland.

    Le parquet vient d’annoncer l’ouverture d’une information judiciaire du chef de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner commises en réunion à Païta samedi 22 mai.

    D’après le procureur Yves Dupas, "il ressort de l’enquête qu’à l’issue d’une soirée karaoké organisée au Rivland, la victime âgée de 35 ans se trouvant au sein d’un groupe de personnes devant le parking de l’établissement, décidait de lancer une canette de bière en direction d’un véhicule qui le frôlait en faisant des drifts. En quittant les lieux à bord de leur voiture, la victime et ses amis étaient stoppés avant la bretelle de sortie située au niveau de l’enseigne Briconautes, par le véhicule qui faisait des drifts, et qui circulait à contresens pour les bloquer".

    Le représentant du parquet annonce qu’une altercation éclatait entre les différents protagonistes.

    "Le conducteur du véhicule qui faisait des drifts se plaçait face à la victime, pour se battre. Selon des témoins, des coups de poing étaient échangés, avant l’intervention du premier mis en cause qui portait un coup de pied au niveau du visage de la victime, la faisant chuter au sol. Puis, le conducteur du véhicule qui faisait des drifts portait un violent coup de pied à la victime, au niveau de la tête alors que celle-ci se trouvait allongée sur le sol", décrit Yves Dupas.

    Interpellés et placés en garde à vue, les suspects reconnaissaient les violences.

    Le magistrat instructeur a décidé de leur mise en examen du chef de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner commises en réunion (peine de 20 ans de réclusion criminelle encourue).

    "Le juge des libertés et de la détention a décidé de placer en détention provisoire l’auteur ayant pris l’initiative d’en découdre avec la victime en la bloquant au moyen de son véhicule et en lui portant le violent coup de pied, alors qu’elle se trouvait allongée sur le sol".

    Le second mis en examen a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire.

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