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    Nouvelle Calédonie
  • Jean-Alexis Gallien-Lamarche | Crée le 15.03.2021 à 21h10 | Mis à jour le 16.03.2021 à 08h52
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    La gendarmerie a déployé d’importants moyens pour localiser et interpeller les braqueurs présumés. Photo Jean-Alexis Gallien-Lamarche
    Deux jeunes hommes sont passés aux aveux.

    Ils sont passés aux aveux.

    L’enquête sur le vol à main armée du 24 février dernier dans le magasin Chez Alé, à Kouaoua, se poursuit et a connu, dimanche, un nouvel épisode avec l’interpellation de deux personnes, à La Foa et Kouaoua, âgés de 18 et 23 ans.

    Ils ont "reconnu leur implication dans les faits reprochés", a indiqué le procureur de la République Yves Dupas qui a retracé les évènements : "le 24 février, vers 5 heures, le gérant du commerce était menacé à son arrivée par l’un des auteurs, qui portait un masque de style Halowenn et orientait un fusil de chasse en sa direction. Pendant ce temps, un second mis en cause, dont le visage était dissimulé par un tricot, s’emparait de deux portables entreposés dans une vitrine, ainsi que d’une bouteille d’alcool et du tabac. Le téléphone portable du gérant, posé sur un carton était également dérobé".

    Le patron du parquet de Nouméa affirme encore qu'"il apparaît à ce stade de l’enquête que les deux auteurs présumés ont manifestement préparé leur action criminelle en arrivant sur les lieux vers 4 heures, pour guetter l’arrivée du gérant de l’établissement et s’emparer du butin ciblé, à savoir des téléphones portables".

    Les investigations des enquêteurs de la gendarmerie se poursuivent car une troisième personne pourrait être impliquée dans ce braquage.

    Conséquence, le parquet a ouvert une information judiciaire du chef de vol avec arme et requis le placement en détention provisoire des deux suspects, "s’agissant de faits présentant une gravité particulière, ayant généré un traumatisme conséquent chez la victime et provoqué un trouble à l’ordre public par le fort retentissement de cette affaire au plan local".

    Yves Dupas rappelle qu’il s’agit d’une forme de délinquance "peu courante sur le territoire", faisant "encourir la peine de vingt ans de réclusion criminelle, qui justifie un traitement particulièrement ferme vis-à-vis de ces délinquants qui ont recours à une violence sans limite".

    Cette enquête a été menée par les enquêteurs de la section de recherche et de la compagnie de La Foa. La gendarmerie a "déployé d’importants moyens pour localiser et interpeller les auteurs présumés de ces faits criminels (60 gendarmes mobilisés relevant de la brigade de Kouaoua, La Foa, Psig et antenne GIGN)".

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