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    Nouvelle Calédonie
  • Yann Mainguet | Crée le 11.11.2022 à 14h20 | Mis à jour le 11.11.2022 à 14h21
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    "Tant le calendrier arrêté unilatéralement par l’État français que le format des partenaires ou les thématiques des groupes de travail ne nous engagent pas. Ils n’ont d’utilité que si nous sommes d’accord pour savoir où nous allons" a précisé Daniel Goa à Photo Yann Mainguet
    Daniel Goa a prévenu les ministres Darmanin et Carenco avant leur arrivée à la fin du mois : "nous ne participerons à aucun groupe de travail" sur l’avenir.

    "Notre souveraineté est non négociable". L’Union calédonienne a réaffirmé son cap, en ouverture de son 53e congrès ce vendredi à Bourail, à la tribu d’Azareu où le parti a connu des moments forts durant son histoire : l’accord de Nouméa, dans son application totale, doit s’achever par l’accession de la Nouvelle-Calédonie à une complète émancipation, et une coopération entre les deux États – français et Kanaky-NC – est à dessiner. Telle est la position présentée par le président Daniel Goa, avant les travaux du mouvement mais aussi la visite annoncée des ministres Gérald Darmanin et Jean-François Carenco à la fin du mois.

    Refus

    "Aussi longtemps que l’État français n’engage pas les discussions sur un transfert de souveraineté pleine et entière et qu’il ne s’engage pas irrévocablement sur un calendrier de transfert, nous n’avons rien à faire dans des bilatérales ou des trilatérales…" a insisté le dirigeant indépendantiste au micro. "Nous ne voulons parler que de notre émancipation et nous ne participerons à aucun groupe de travail dont les sujets relèvent des compétences transférées irréversiblement et qui ont été constitutionnalisées". Pour le leader de l’UC, "l’indépendance de notre pays est la condition de la paix". Quatre ateliers seront positionnés sur cette ligne, durant le 53e congrès, et ce, dans le but de préparer "les futures discussions avec l’État". Parmi les thèmes choisis, "les discussions bilatérales avec l’État français pour solder le contentieux colonial" ou encore "organiser et assumer la prise en charge de la souveraineté".

    "Réparation"

    Selon Daniel Goa, "nous devons connaître et évaluer le contentieux colonial qui nous oppose avec l’État français. Nous demanderons réparation de ce préjudice moral, psychologique, anthropologique, économique et sociétal". Le 53e congrès de l’UC doit se terminer dimanche après-midi par le renouvellement de la présidence du mouvement et la rédaction des motions.

    Au même moment, le Palika tient son 47e congrès à la tribu d’Unia, à Yaté.

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