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    Nouvelle Calédonie
  • P. Ch. | Crée le 07.05.2021 à 12h40 | Mis à jour le 07.05.2021 à 12h43
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    Ambiance autour des bureaux de vote dans le quartier de Rivière-Salée, lors du référendum du 4 octobre 2020. Photo Thierry Perron
    L’Avenir en confiance s’indigne d’une décision du Conseil d’Etat qui n’a pas fait droit au recours entrepris par des élus loyalistes. Ils voulaient annuler le résultat de neuf bureaux de vote devant lesquels des incidents avaient émaillé le référendum du 4 octobre 2020.

    Le conseil d’Etat a rejeté un recours initié par trois élus et une sympathisante loyaliste, qui était destiné à annuler les votes de neuf bureaux de l’agglomération au prétexte de déstabilisations qui auraient dissuadé les électeurs de voter.

    " Des comités d’accueil parfois agressifs et munis des drapeaux du FLNKS attendaient les électeurs devant les bureaux de vote ", rappelle l’Avenir en confiance, dans un communiqué de presse diffusé ce vendredi.

    « Incidents regrettables » et « influence indue sur les électeurs »

    " Le rapporteur public du Conseil d’État a souligné que les opérations électorales dans le Grand Nouméa avaient été émaillées d’incidents particulièrement regrettables, qui avaient clairement méconnu les principes démocratiques de liberté et de sincérité du vote et avaient exercé une influence indue sur les électeurs ", indique le communiqué.

    Pour autant, ces pratiques n’ont pas été sanctionnées. " L’État, appelé en défense, a demandé que cette requête soit considérée comme irrecevable par le Conseil d’État. Le motif invoqué étant que même si le Conseil d’État annulait les 9 bureaux concernés, le résultat de la consultation entre le OUI et le NON ne serait pas inversé ", précise le communiqué.

    En conséquence, l’Avenir en confiance estime que cette décision aboutit à un risque non négligeable pour l’ordre public : " Puisqu’aucune sanction n’est apportée à de tels comportements, tout laisse à penser que les partisans du NON à l’indépendance estimant légaux de tels actes se considèrent comme légitimes à occuper aussi l’espace des bureaux de vote lors d’un troisième référendum. Il est pour nous inadmissible que l’État se soit opposé à ce que de telles exactions soient condamnées et sanctionnées. "

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