Louis Mapou ne pourra pas compter sur les Loyalistes. Le groupe non-indépendantiste prend acte de l’élection du leader de l’Union nationale pour l’indépendance (UNI), mais refuse une "vice-présidence de caution". "C'est impossible de présenter un vice-président étant donné que nous ne souscrivons pas à la politique qui va être mise en place", explique Isabelle Champmoreau (Avenir en confiance).

Les Loyalistes déplorent, dans un communiqué, "que la frange la plus radicale des indépendantistes a pris le pas sur les modérés que représentait Samuel Hnepeune."

"Une politique antidémocratique"

Selon eux, les indépendantistes mènent une "politique antidémocratique" depuis qu’ils ont rompu les "équilibres institutionnels" à quelques mois de la troisième consultation. "Nous ne pouvons pas cautionner cette politique antidémocratique, pas plus que celle portée par Louis Mapou dans les domaines économiques et sociaux", déplore le groupe politique indépendantiste dans un communiqué.

Les Loyalistes n’ont maintenant en tête que le 12 décembre et l’élection du Congrès. Ils veulent montrer "une nouvelle fois que la majorité des Calédoniens souhaitent poursuivre notre chemin commun dans la paix et dans la France."