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    Nouvelle Calédonie
  • Yann Mainguet | Crée le 03.03.2023 à 23h00 | Mis à jour le 03.03.2023 à 23h02
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    Gérald Darmanin a échangé ce vendredi en fin de journée avec une délégation indépendantiste, à huis clos. Photo Niko Vincent
    Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a aussi évoqué ce vendredi soir la possible visite du président de la République en Nouvelle-Calédonie en juillet ou août, si le calendrier initial des discussions est bien tenu.

    Moment attendu du séjour, Gérald Darmanin a rencontré en fin d’après-midi et en soirée ce vendredi les représentants du FLNKS, à huis clos, au haut-commissariat. Dans cette délégation, figurent Jean-Pierre Djaïwé, Victor Tutugoro, Roch Wamytan, Jean Creugnet, Adolphe Digoué, Aloisio Sako et Gilbert Tyuienon. Quelques minutes auparavant, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, en compagnie du ministre délégué Jean-François Carenco, se sont livrés à une discussion informelle avec les médias.

    Venir à Paris

    Le visiteur a un calendrier à proposer : pouvoir, fin avril-début mai, accueillir les indépendantistes à Paris pour une semaine de travail et échanger avec les loyalistes dans la capitale, avant un retour des ministres en Calédonie sans doute fin mai ou début juin pour des bilatérales, et si possible, une rencontre trilatérale. L’idée étant d’avoir un projet institutionnel pour l’avenir du territoire prêt en septembre, dans l’optique de déclencher une modification de la Constitution début 2024. Voilà pourquoi "le président de la République envisage de venir cet été" métropolitain, soit en juillet ou août, a confirmé Gérald Darmanin. Lors de cette visite, Emmanuel Macron marquerait alors une nouvelle phase de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie, évoquerait la position du pays dans l’axe Indo-Pacifique, et pourrait adresser un discours au peuple kanak.

    Démocratie

    Un sujet sensible doit être traité, le corps électoral. "Nous voulons dire aux indépendantistes, avec évidence, que nous allons tenir des élections provinciales en 2024. Nous sommes en démocratie. Les élections se tiennent à des dates prévues. Les provinciales ne peuvent pas se tenir avec le même corps électoral. Faute d’accord, le Gouvernement prendra ses responsabilités" a affirmé le ministre. Autrement dit, un corps électoral général serait appliqué. C’est-à-dire, complètement ouvert. Gérald Darmanin a invité les acteurs des deux sensibilités à trouver un accord politique.

    Plus d’informations à venir

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