Après le congrès du FLNKS qui s’est déroulé le week-end dernier, après lequel les indépendantistes ont revendiqué leur unité, qu’en est-il du côté des non-indépendantistes ? Et de quoi vont-ils parler avec le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer ? Nous avons posé ces questions à Philippe Dunoyer.

Le député espère que cette visite de Gérald Darmanin va "constituer une nouvelle étape sur le long chemin de la reprise d’un dialogue, et surtout de discussions tripartites, même si pour l’instant, je n’ai pas compris qu’on allait tout de suite être dans ce format-là".

Des réunions bilatérales doivent se dérouler vendredi entre le ministre et les indépendantistes et le lendemain avec les non-indépendantistes.

En clair, après une période de 18 mois de boycott des indépendantistes vis-à-vis du troisième référendum, de la convention des partenaires à Paris puis des groupes de travail organisés par le haussariat, ces réunions bilatérales ne sont "que des préalables aux réunions tripartites".

Le député rappelle qu’historiquement, ce schéma n’est pas nouveau. "Pour parvenir à la signature de l’Accord de Nouméa, il y avait eu des séquences analogues qui avaient abouti à un consensus".

Philippe Dunoyer rappelle aussi que "ce n’est pas le résultat d’un référendum qui va décréter un nouveau statut. La discussion doit aboutir à un accord, et Gérald Darmanin a la bonne approche pour cela", assure-t-il.

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