Manaudou, le champion olympique 2012 et médaillé d’argent 2016, revenu à la natation en mars 2019 après deux ans et demi consacrés au handball, a nagé en 21''65, améliorant de 2/100e sa meilleure marque de l’année.

Placé ligne d’eau numéro 3, à côté du double champion du monde de la distance Caeleb Dressel, Manaudou s’est montré moins rapide que l’Américain (21''32), qui vient d’empocher l’or du 4x100 m lundi et du 100 m jeudi, et vise encore quatre titres (100 m papillon, 50 m nage libre, 4x100 m quatre nages et 4x100 m quatre nages mixte).

Si les premières courses du sprinteur du CN Marseille après son retour avaient été encourageantes, la pandémie a mis un coup d’arrêt à sa progression chronométrique : il a patiné cette saison entre 21''70 et 21''80, enchaînant même sept 50 mètres au-dessus des 22 secondes en mai et juin.

Grousset ne bat pas son record

Quatrième du 100 mètres jeudi, Maxime Grousset a lui parcouru l’aller simple en 21''97, un temps éloigné de son record établi mi-juin lors des championnats de France (21''74), mais suffisant pour franchir le cap des séries.

Grand favori de l’épreuve, Caeleb Dressel garde de la marge par rapport aux 21''04 réalisés en juin lors des sélections américaines, meilleur temps de l’histoire hors combinaison.

Treize fois champion du monde depuis 2017, Dressel pourrait rejoindre l’Américain Matt Biondi (1988) et le Russe Aleksander Popov (1992, 1996) en devenant le troisième sprinteur à triompher sur 50 et 100 mètres au cours d’une même édition des Jeux.

Les demi-finales du 50 mètres nage libre sont prévues samedi à 13 h 11 et 13 h 16. Finale dimanche à 12 h 30.