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    Nouvelle Calédonie
  • Jean-Alexis Gallien-Lamarche jeanalexis.gallien@lnc.nc | Crée le 30.08.2022 à 07h00 | Mis à jour le 30.08.2022 à 09h02
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    "Ces faits de violence auraient pu conduire à une situation dramatique", relève le procureur Yves Dupas. Photo Nicolas Petit
    Dans un communiqué de presse diffusé dans la soirée de lundi, le procureur de la République de Nouméa Yves Dupas a confirmé "l’ouverture d’une information judiciaire du chef de violence avec arme".

    Des poursuites pénales "légitimes". Dans un communiqué de presse diffusé dans la soirée de lundi, le procureur de la République de Nouméa Yves Dupas a confirmé "l’ouverture d’une information judiciaire du chef de violence avec arme ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours" à l’encontre de Jean-Baptiste, conseiller municipal à Thio. Le 25 août dernier, rappelle le patron du parquet, "vers 18h30, un homme, accompagné de deux autres individus, dont le propriétaire d’un véhicule Toyota Hilux volé à Thio, a tiré à deux reprises, au moyen d’un fusil de calibre 12, dans le but de récupérer le véhicule". Salarié de la SLN, père de deux enfants, Jean-Baptiste "s’est positionné pour intercepter le véhicule circulant feux éteints". Il a alors tiré en direction du pare-brise, son tir "venant atteindre le conducteur, qui abandonnait le véhicule et parvenait à prendre la fuite".

    Il encourt cinq ans de prison

    Yves Dupas raconte que l’élu municipal, excédé par la récente montée de la délinquance dans la commune, s’est bagarré avec le chef de bord qui venait de sauter du véhicule pour s’enfuir. Alors que le jeune s’éloignait, le père de famille, dont le casier judiciaire ne porte aucune condamnation, a tiré un second coup de feu qui atteignait la victime dans le dos, l’immobilisant au sol. "Transportée à l’hôpital, la victime présente une ITT de 21 jours". Mis en examen et placé sous contrôle judiciaire qui lui interdit de paraître à Thio, Jean-Baptiste risque désormais une peine de cinq ans de prison. "Ce type d’agissements ne peut caractériser une situation de légitime défense dans la mesure où l’auteur utilise une arme à feu dans le but de récupérer (ou protéger) des biens matériels, et ce en l’absence de toute menace sur sa personne. Le parquet a donc légitimement engagé des poursuites à son encontre, et il convient de souligner que ces faits de violence auraient pu conduire à une situation dramatique", conclut le procureur Yves Dupas.

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