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    Politique
  • C.G. avec AFP | Crée le 13.12.2021 à 06h25 | Mis à jour le 13.12.2021 à 10h28
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    Jean-Luc Mélenchon, président de la France insoumise. Photo Thomas Coex/AFP
    Alors que l’appel à la non-participation du FLNKS a été respecté, le Non l’a emporté avec une écrasante majorité dimanche lors du 3e référendum. Un résultat salué par la classe politique métropolitaine.

    Emmanuel Macron a pris la parole dès dimanche soir, pour saluer le résultat de ce 3e référendum, où le Non l’a emporté avec plus de 96 %. "Ce soir, la France est plus belle parce que la Nouvelle-Calédonie a décidé de rester", a-t-il déclaré. Le président de la République s’est félicité de ce "processus unique au monde sous le regard des Nations unies" et "de ce cheminement inédit".

    Sébastien Lecornu, le ministre des Outre-mer, n’a pas tardé à réagir. "L’État a tenu la parole donnée en 1998 avec l’accord de Nouméa. Les Calédoniens ont fait le choix de la France par trois fois. Librement et clairement. C’est une grande fierté. Cette décision nous oblige", a-t-il écrit.

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est pour sa part félicité dans le grand jury RTL/Figaro/LCI que ce référendum se soit tenu "dans des conditions de sécurité tout à fait acceptables et malgré la crise sanitaire". Il a salué également "le courage" d’Emmanuel Macron d’avoir réalisé "trois référendums pendant son quinquennat".

    Valérie Pécresse : "Un grand moment de bonheur"

    "C’est un grand moment de bonheur", a réagi sur France 3 la candidate LR à l’élection présidentielle Valérie Pécresse, "parce que pour moi, évidemment, la Nouvelle-Calédonie c’est la France, les outre-mer c’est la France". "Il y a eu un choix, un choix clair, un choix massif", a -t-elle estimé, soulignant toutefois que ce référendum "n’est qu’un point de départ". "Maintenant il va falloir construire l’avenir de la Nouvelle-Calédonie", a-t-elle souligné, ajoutant que "ça supposera aussi un investissement de l’Etat fort".

    "On n’est pas du tout au bout de cette question très importante : quel type de lien peut-il avoir entre un pays aussi précieux pour la France et pour qui la France est aussi importante ?", a souligné François Bayrou sur BFMTV. Le président du MoDem a aussi dénoncé des "polémiques sans intérêt majeur", après les attaques contre Emmanuel Macron accusé d'"indifférence" à droite sur le sujet. "Sa responsabilité est d’être le président de tous", a-t-il justifié.

    François-Xavier Bellamy, le président des Républicains, estime que la victoire du Non est une "confirmation légitime". Mais rappelle que "ce scrutin n’est pas le point final d’un processus, il est le signe du chemin qui reste à faire".

    Gérard Larcher : "Une terre de concorde et de progrès"

    Pour le président LR du Sénat Gérard Larcher, "le résultat de ce scrutin ne doit pas être perçu comme un aboutissement mais comme le point de départ d’une relation renouvelée entre la France et les populations calédoniennes". "L’enjeu est désormais de faire de la Nouvelle-Calédonie une terre de concorde et de progrès, enracinée dans son environnement Pacifique, respectueuse de ses identités plurielles, sûre de ses potentialités économiques", a ajouté Gérard Larcher dans un communiqué.

    "Après trois référendums, nos compatriotes calédoniens ont définitivement choisi la France. […] Seul un dialogue respectueux permettra de construire un destin commun. L’Etat doit s’engager dans ce processus de réconciliation", a déclaré le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau. "Le 'non' à l’indépendance résonne comme un 'oui' à la France. Il nous faut désormais écrire une page commune et être à la hauteur des enjeux", avance de son côté le patron des députés LR Damien Abad.

    Marine Le Pen : "La restauration de l’unité"

    "La Nouvelle-Calédonie reste française ! Il faut maintenant œuvrer à la restauration de l’unité. Je le ferai", a tweeté à l’extrême droite la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen.

    Le candidat Eric Zemmour s’est adressé aux Néo-Calédoniens dans une vidéo sur Twitter. "Votre volonté est sans appel. Vous êtes Français et vous le resterez !", a-t-il affirmé.

    Jean-Luc Mélenchon : "Pas légitime"

    A gauche, le porte-parole des sénateurs socialistes Rachid Temal a salué le choix de la Nouvelle-Calédonie "de rester dans la France". "Cette décision oblige : la concorde entre Néo-Calédoniens, une République qui tient toutes ses promesses et met fin aux inégalités inacceptables".

    Jean-Luc Mélenchon, candidat LFI à la présidentielle, a lui dénoncé sur France Inter/franceinfo/Le Monde un résultat "pas légitime", rappelant que les indépendantistes avaient appelé à repousser le scrutin. "Il n’y avait qu’un bulletin puisque les indépendantistes ont décidé de ne pas participer au référendum".

    Philippe Gosselin : "Une nouvelle page va s’ouvrir"

    Pour Philippe Gosselin, président de la mission pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, "un cycle de plus de trente ans, celui des accords de Nouméa de 1998, après ceux de Matignon de 1988, s’achève aujourd’hui". "Une nouvelle page va s’ouvrir qui reste à écrire", dit-il dans un texte posté sur Twitter. "Tout n’est pas réglé, ajoute-t-il. Dans le respect mutuel, il importe de renouveler le pacte entre cette Terre de France et la Nation."

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