[Mise à jour : 17h45] Médipôle : la grève est levée, l’UT CFE-CGC satisfaite des négociations

Un protocole de fin de conflit a été signé mardi après-midi par la direction et par le syndicat, qui réclamait des mesures pour répondre à "l’épuisement physique et mental" du personnel de l’hôpital.

La grève n’aura duré qu’une journée au Médipôle, où une centaine de personnes se sont relayées sur le piquet de grève de l’UT CFE-CGC, "sans perturbation" de l’activité de l’hôpital. Un protocole de fin de conflit a été signé aux alentours de 15h30.

"Nous avons été entendus sur de nombreux points, il y a de réelles avancées", savoure Emmanuel Soria, infirmier en réanimation et représentant syndical.

L’accord conclu avec la direction porte notamment sur "une réelle comptabilisation du temps de travail effectué ", sur la "reconnaissance de la pénibilité du travail de nuit" et sur des changements dans les procédures de recrutement afin de "pérenniser les agents qui s’investissent dans l’établissement".

Retrouvez les détails dans notre édition de demain, mercredi 8 décembre.

[11h45] Grève au Médipôle : l’UT CFE-CGC dénonce un "épuisement" du personnel

Une centaine de personnes se sont mobilisées autour du piquet de grève, mardi matin. Des représentants du syndicat sont entrés en négociation avec la direction de l’hôpital à 10 heures.

Le préavis de grève avait été annoncé vendredi, la mobilisation est effective ce mardi matin à l’entrée du Médipôle, où une centaine de personnes se sont rassemblées aux alentours de 8 heures. L’UT CFE-CGC pointe du doigt un "épuisement physique et mental de l’ensemble du personnel en lien avec les conditions de travail".

"Il manque, rien que pour les infirmiers, 70 fonctionnaires sur des postes vacants", estime le syndicat, qui évoque des "tensions", une "dégradation de la santé", des "burn-out".

Il réclame une comptabilisation du temps "réellement travaillé", une prévention de la pénibilité du travail "notamment de nuit" ou encore une stabilisation des équipes afin que chacun se concentre sur son "cœur de métier".

Des représentants du syndicat sont entrés en négociation avec la direction sur les coups de 10 heures.

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