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    Société
  • Jean-Alexis Gallien-Lamarche | Crée le 23.03.2022 à 17h00 | Mis à jour le 23.03.2022 à 17h00
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    Archives BTP NikO Niko Vincent
    La FCBTP en appelle au gouvernement calédonien "pour identifier les mesures à mettre en place d'urgence" car "il y va de la survie de nos entreprises et de nos emplois".

    La Fédération calédonienne du BTP alerte les pouvoirs publics.

    "Alors que les entreprises du BTP ont été durement touchées par la crise économique et sanitaire, combinée à une envolée des prix des matériaux de construction et du fret depuis 2021, notre secteur d’activité, comme bien d’autres, sera bientôt confronté à une situation catastrophique liée à la guerre en Ukraine : l’hyperinflation et la pénurie de matériaux de construction", annonce la filière qui évoque un "constat sans équivoque : d’après les retours de nos adhérents, les hausses de prix sont variables entre 20 % et plus de 100 % selon les matériaux de construction, avec un délai d’approvisionnement pouvant atteindre plusieurs mois".

    Cette situation pourrait conduire, d’après la filière BTP, à deux scénarios. D’une part, "les entreprises à elles seules ne pourront pas absorber cette hausse brutale du coût des matériaux de construction au risque de courir à la faillite". D’autre part, "avec les difficultés d’approvisionnement les délais d’exécution des chantiers seront repoussés entraînant, conformément à la réglementation, des pénalités de retard. Ce qui est inconcevable dans ce contexte mondial hors norme".

    La Fédération calédonienne du BTP demande dès lors l’instauration de mesures de soutiens. "Nous avons d’ores et déjà identifié plusieurs pistes de réflexion afin que nos entreprises puissent tenir le choc : prise en compte des demandes d’avenant aux marchés en cours lorsque leur exécution est devenue trop onéreuse du fait des circonstances ; non-application de pénalités de retard liées aux difficultés d’approvisionnement ; non-application des révisions de marché négatives ; financement du chômage partiel "classique" lorsque les chantiers sont retardés ; extension de l’article 1195 "imprévision" du Code civil métropolitain au Code civil applicable en Nouvelle-Calédonie qui impose une renégociation des prix aussi longtemps que durera cette situation inflationniste ; restructuration des prêts garantis par l’État sans baisse de cotation de l’IEOM lorsque la demande est liée à ces circonstances exceptionnelles ; attention particulière devra aussi être portée sur les données de l’Isee avec un système d’alerte lorsque l’évolution anormale des indices et index BTP est constatée".

    La FCBTP en appelle au gouvernement calédonien "pour identifier les mesures à mettre en place d’urgence" car "il y va de la survie de nos entreprises et de nos emplois".

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