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  • | Crée le 27.01.2021 à 11h06 | Mis à jour le 27.01.2021 à 22h06
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    Photo non datée du petit Grégory Villemin, 4 ans, retrouvé noyé le 16 octobre 1984 [AFP]
    La chambre d'instruction de la Cour d'appel de Dijon a accepté "la quasi-totalité" des demandes de nouvelles expertises, notamment en recherche d'ADN de parentèle, dans l'enquête sur l'assassinat du petit Grégory Villemin en 1984, a indiqué mercredi à l'AFP un avocat des parents de Grégory.

    "La cour d'appel a fait droit à la quasi-totalité des demandes de nouvelles recherches, notamment en matière de parentèle", a indiqué Me François Saint-Pierre, un des avocats du couple Villemin.

    Cette décision de la Cour d'appel de Dijon, où le dossier est instruit depuis 1987, fait suite à une demande des avocats de Christine et Jean-Marie Villemin, les parents de Grégory, retrouvé à l'âge de quatre ans, pieds et mains liés, dans la Vologne (Vosges).

    Thierry Pocquet du Haut-Jussé, procureur général de Dijon, a confirmé, dans un courriel transmis à l'AFP que "la chambre d'instruction a fait droit à la grande majorité des demandes présentées par les parties civiles", sans plus de précision.

    "La cour a tout accepté sauf une demande concernant un médecin qui était intervenu en novembre 1995", a précisé Me Saint-Pierre dans une interview téléphonique à l'AFP.

    La chambre a en particulier accepté que soient conduites de nouvelles recherches selon la méthode de l'"ADN de parentèle", qui permet de comparer une empreinte génétique avec d'autres susceptibles d'être issues de la même parenté. Cette méthode avait été employée avec succès dans quelques "cold cases" criminels, comme en 2012 dans le dossier Élodie Kulik, violée et assassinée dix ans plus tôt.

    Les Villemin avaient demandé que les nouvelles recherches portent sur les neuf traces ADN prélevées sur des courriers anonymes, une seringue et les vêtements de l'enfant.

    La cour a également accepté, selon Me Saint-Pierre, le prélèvement d'ADN de 37 personnes qui ont été plus ou moins proches de Grégory et leur comparaison avec différents profils ADN.

    Me Marie-Christine Chastant-Morand, autre avocate des époux Villemin, a qualifié de "très positif" l'arrêt de la chambre de Dijon. "On est très satisfaits. J'ai eu Jean-Marie Villemin ce matin, il est à l'unisson avec moi, il est très satisfait", a-t-elle ajouté à l'AFP.


    Christine et Jean-Marie Villemin, le 23 novembre 1984, dans leur maison à Lépanges-sur-Vologne (Vosges) ERIC FEFERBERG [AFP/Archives]


    Christine Villemin (D), accompagnée de son avocat Maître Thierry Moser, arrive au tribunal d'Epinal, le 19 décembre 1985 MARCEL MOCHET [AFP/Archives]

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