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    Faits divers
  • AFP | Crée le 11.01.2024 à 07h57 | Mis à jour le 11.01.2024 à 14h37
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    Une manifestation des fonctionnaires a dégénéré, entraînant des scènes de pillage et des troubles sur l’ensemble de la capitale de Papouasie-Nouvelle Guinée, Port Moresby. Photo Andrew KUTAN / AFP
    Au moins quinze personnes sont mortes dans les violentes émeutes qui ont éclaté dans les deux principales villes de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Port Moresby et Lae, a déclaré jeudi la police.

    [14h00]  

    Huit personnes ont trouvé la mort à Port Moresby, la capitale, et sept autres sont décédées à Lae, la plus grande ville du pays, selon le commissaire de la police royale de Papouasie-Nouvelle-Guinée, David Manning. Le Premier ministre James Marape a déclaré que "l’anarchie" ne serait "pas tolérée", après que des foules en colère ont pillé des magasins et incendié des bâtiments tout au long de la soirée de mercredi.

    [11h00] La manifestation de fonctionnaires a fini par déraper, mercredi à Port Moresby. Les rassemblements de militaires, policiers et gardiens de prison se sont déroulés dans le calme le matin. Puis des violences ont éclaté l’après-midi dans plusieurs quartiers de la capitale papoue.

    Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré la foule pillant des magasins et des policiers débordés peinant à restaurer l’ordre public.

    "Il est regrettable que la situation ait pris une telle tournure, si injustifiée", a déclaré le commissaire de police David Manning. "Mais nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour contrôler la situation dans la ville", a-t-il ajouté.

    Des policiers et des soldats parmi les émeutiers

    Selon une vidéo tournée par l’AFP, la foule a tenté de forcer la grille d’entrée du bureau du Premier ministre. Elle a ensuite essayé sans succès d’incendier un poste de garde, avant de finalement mettre le feu à un véhicule de police garé devant le bâtiment, a vu un journaliste de l’AFP sur les lieux.

    Les forces de sécurité ont été à l’origine des manifestations, mais on ignore si elles ont aussi déclenché les troubles qui ont suivi. Selon un correspondant de l’AFP à Port Moresby, les émeutiers semblent être un mélange "de civils, de policiers et de soldats".

    Le gouvernement a indiqué que les réductions de salaires étaient dues à un problème technique, et a promis de réparer le problème rapidement.

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