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  • | Crée le 26.02.2021 à 04h07 | Mis à jour le 26.02.2021 à 05h07
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    Le nouvel entraîneur du CF Montreal, le Français Thierry Henry, lors de sa présentation officielle, le 18 novembre 2019 à Montréal Sebastien ST-JEAN [AFP/Archives]
    Thierry Henry a démissionné jeudi du club de Montréal 15 mois seulement après son arrivée, nouveau contretemps dans la jeune carrière d'entraîneur du meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France qui souhaite retrouver sa famille dont il a été éloigné par la pandémie.

    "C'est avec le cœur lourd que j'ai décidé de prendre cette décision", a expliqué le champion du monde 1998 dans un communiqué publié par le club canadien, pensionnaire du Championnat nord-américain de football (MLS).

    "La séparation est trop douloureuse pour moi et mes enfants. Je dois donc prendre la décision de retourner à Londres et quitter le CF Montréal", a-t-il détaillé, invoquant les "restrictions en place" pour lutter contre le Covid-19 qui l'ont éloigné de ses proches.

    C'est un nouveau frein dans la carrière d'Henry sur les bancs de touche: l'ex-attaquant d'Arsenal, 43 ans, n'avait été nommé qu'en novembre 2019 à Montréal et n'aura passé qu'une saison complète aux commandes du club québécois.

    Ce poste était pour Henry seulement le deuxième en tant qu'entraîneur N.1, après une première expérience catastrophique à Monaco en 2018-2019, où il ne sera resté que 20 matches et 100 jours.

    Avec Montréal, le Français a signé une saison 2020 assez mitigée: l'équipe de l'Impact Montréal, rebaptisée par la suite CF Montréal, a notamment été sortie en quarts de finale de la Ligue des champions de la Concacaf, la confédération d'Amérique centrale et du nord, et été éliminée en barrages des play-offs de MLS fin 2020.

    Le directeur sportif du club canadien, Olivier Renard, a néanmoins regretté cette démission, évoquant un départ "malheureux et prématuré" après des débuts "prometteurs".

    "Pas évident" mentalement

    Mais l'ex-attaquant de Barcelone, consultant pendant plusieurs années pour la télévision anglaise et père de trois enfants dont deux sont âgés de moins de dix ans, a préféré faire le choix des retrouvailles familiales en mettant fin à son bail au Québec, où il avait initialement signé pour deux ans plus une en option.

    "La dernière année a été extrêmement difficile pour moi personnellement. En raison de la pandémie mondiale, je n'ai pas pu voir mes enfants", a-t-il expliqué.

    L'ancien adjoint de Roberto Martinez à la tête de la sélection belge avait été cité ces dernières semaines parmi les candidats potentiels à une nomination au poste d'entraîneur de Bournemouth (D2 anglais), mais ce club a récemment confirmé que l'intérimaire Jonathan Woodgate allait finir la saison comme entraîneur.

    Dans un entretien à l'AFP réalisé en janvier, Henry avait déjà évoqué ses difficultés à évoluer loin de sa famille, en raison notamment des restrictions ayant obligé le club de Montréal à jouer la plupart de ses matches aux Etats-Unis.

    "Quand tu t'entraînes et que tu peux rentrer à la maison, même en période de Covid, comme dans le championnat français, (ça va), mais nous on a dû jouer à l'extérieur et à un moment donné sur le plan mental, ce n'est pas toujours évident", avait-il glissé, avouant avoir "énormément appris" sur le plan "humain".

    Devant Raymond Kopa, Michel Platini ou encore Zinédine Zidane et plus récemment Olivier Giroud (44 buts), Henry reste le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France, avec 51 buts en 123 sélections entre 1997 et 2010.

    Mais à l'image de son exil en MLS et de son échec à Monaco, le célèbre avant-centre d'Arsenal, qui a longtemps vécu à Londres, est souvent resté à distance de la France.


    L'entraîneur du CF Montreal Impact, le Français Thierry Henry, discute avec ses joueurs, lors d'un match du Tournoi "MLS is back" contre le Toronto FC, le 16 juillet 2020 à Réunion, en Floride Michael Reaves [GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives]


    L'entraîneur du CF Montreal, le Français Thierry Henry, lors d'un entraînement, le 18 février 2020 au stade Ricardo Saprissa à San Jose (Costa Rica), à la veille du match de Ligue des Champions de la Concacaf contre le Deportivo Saprissa Ezequiel BECERRA [AFP/Archives]

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