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  • AFP | Crée le 07.10.2019 à 04h25 | Mis à jour le 07.10.2019 à 09h02
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    Le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse lance un cri d’alarme, avec une exposition très pédagogique sur les graves menaces pesant sur la biodiversité en raison de l’activité humaine.Photo AFP
    Sciences. Du 9 octobre au 28 juin, le lieu hébergera l’exposition Extinctions, la fin d’un monde?. Elle a pour vocation d’expliquer comment certains animaux ont disparu, comme le dodo ou le dauphin de Chine, en rappelant qu’il est encore temps d’agir.

    Est-ce la fin d’un monde, une nouvelle extinction de masse ? Le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse lance un cri d’alarme, avec une exposition très pédagogique, sur les graves menaces pesant sur la biodiversité en raison de l’activité humaine.

    Conçue par le prestigieux Natural History Museum de Londres et enrichie par les fonds de l’établissement toulousain, « Extinctions, la fin d’un monde ? » fait escale dans la Ville rose du 9 octobre au 28 juin 2020, après notamment Londres, Pékin et Porto (Portugal).

    Le visiteur se familiarisera d’abord avec les précédentes extinctions de masse, les espèces déjà rayées de la carte comme le célèbre Dodo, une espèce d’oiseau de l’île Maurice aujourd’hui disparue, ou plus récemment le Baiji, le dauphin de Chine, aussi appelé « dieu du Yangzi » et probablement éteint en 2006. Un moulage et une vidéo font revivre ce dauphin d’eau douce au long rostre pouvant dépasser les 50 cm.

     

    « Il est encore temps d’agir »

    Puis il poursuivra, grâce à des vidéos, des témoignages de scientifiques et des installations multimédias, avec les efforts de conservation de la biodiversité et comprendra comment une espèce a pu survivre à une extinction de masse, comme la très résistante tortue luth. L’exposition s’achève en s’interrogeant sur l’avenir de l’homme et des autres espèces.

    Le Muséum de Toulouse, le plus ancien de France après celui de Paris, braque aussi les projecteurs sur des espèces locales peu connues mais très menacées comme le Desman des Pyrénées, un singulier mélange de rat et de fourmilier. Ce mammifère semi-aquatique doté d’une petite trompe n’a été décrit par les scientifiques qu’en 1811.

    Des dinosaures au grand pingouin, 99 % des espèces ayant vécu sur terre sont désormais éteintes. Si l’extinction est un phénomène inhérent à la vie, c’est bien l’ampleur et la vitesse de la perte de biodiversité qui interpellent : « ces 20 dernières années, 400 espèces ont disparu et aujourd’hui un million sont menacées », avertit le directeur du Muséum, Francis Duranthon.

    « Il faut faire en sorte que la biodiversité puisse continuer à s’épanouir. L’objectif est de montrer et d’alerter sur ce qui nous attend. Cela doit nous interroger sur nos différentes pratiques », insiste-t-il.

    « Il est encore temps d’agir, individuellement ou collectivement, pour le maintien de la biodiversité à l’échelle de la planète. On peut agir. Je suis inquiet mais je veux rester optimiste », conclut-il.

     

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