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  • Anthony Tejero avec AFP | Crée le 10.02.2025 à 16h08 | Mis à jour le 10.02.2025 à 16h14
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    Vue de la base Martin-de-Viviès. Photo : TAAF / Rémi CHAZOT
    Près de la moitié de la superficie d’Amsterdam, qui fait partie des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf), dans le sud de l’océan Indien, a été touchée par un incendie qui y fait rage depuis le 15 janvier. Les conséquences sur la biodiversité de cette île considérée comme l’une des plus isolées au monde, et sur sa base scientifique, suscitent l’inquiétude.

    "Un temps sec et des vents forts et tournants, avec beaucoup de changements de direction depuis le 15 janvier", expliquent, selon la préfecture des TAAF (Terres australes et antarctiques françaises), la propagation du sinistre sur 45 % de l’île d’Amsterdam, d’une superficie totale de 58 km2"On laisse faire l’incendie, car vu l’isolement de l’île, il n’y a pas de moyens d’éteindre le feu actuellement", a encore expliqué la préfecture.

    Située au milieu de l’océan Indien, à environ 2 800 km au sud-est de La Réunion, l’île Amsterdam est l’une des plus isolées au monde. Les 31 personnes – essentiellement des militaires et des scientifiques – qui étaient sur l’île quand l’incendie, d’origine encore inconnue, s’est déclenché, ont toutes été évacuées par bateau dès le lendemain pour rejoindre La Réunion.

    La station scientifique touchée

    L’île Amsterdam héberge la station scientifique Martin-de-Viviès, une des deux seules bases mondiales chargées de mesurer la pollution de fond de l’atmosphère.

    "La base est touchée, les bâtiments sont toujours debout mais certaines infrastructures d’alimentation en eau et de télécommunication ne sont plus opérationnelles", a précisé la préfecture.

    Une mission de reconnaissance à bord du Floréal, frégate de surveillance de la Marine nationale, devait partir le week-end dernier de La Réunion "en fonction de la météo car quelques cyclones se rapprochent de La Réunion", a exposé la préfecture.

    Un détachement de quatre sapeurs-pompiers professionnels du SDIS (service départemental d’incendie et de secours) de La Réunion et de sept personnels techniques des TAAF, dont un médecin, doivent y participer, peut-on lire sur le site de la préfecture. "Ils vont aller sur place pour mesurer l’évolution de l’incendie, l’étendue des dégâts et rechercher les causes de l’incendie", a conclu la préfecture.

    Quels dégâts sur la biodiversité ?

    L’incendie, hors de contrôle, sur cette île d’origine volcanique inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco pourrait avoir des conséquences dramatiques sur l’environnement, Amsterdam étant un sanctuaire de biodiversité, située à proximité des quarantièmes rugissants. C’est par exemple le seul territoire des TAAF où pousse une espèce d’arbre (le Phylica arborea), déjà menacé par les anciennes activités humaines (pâturages, etc.). L’île est également un refuge pour de nombreux oiseaux et mammifères marins (otaries, éléphants de mer, etc.)

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