- A.F.P avec LNC | Crée le 09.10.2025 à 07h25 | Mis à jour le 09.10.2025 à 07h48ImprimerLe Premier ministre sortant Sébastien Lecornu s’exprime en marge de ses entretiens avec les dirigeants des partis politiques en vue de former un gouvernement de coalition, le mercredi 8 octobre, à Matignon. Photo : AFP / Stéphanie LecocqSébastien Lecornu a mis en avant, ce mercredi 8 octobre, la "volonté" de plusieurs forces politiques d’avoir un budget "avant le 31 décembre", "une convergence évidemment qui éloigne les perspectives de dissolution" de l’Assemblée nationale, lors d’une allocution à Matignon. Le Premier ministre démissionnaire a rappelé que le dossier calédonien constitue "une préoccupation majeure".
Au cours de son allocution, le Premier ministre démissionnaire n’a pas abordé la question cruciale d’une éventuelle suspension de la très contestée réforme des retraites de 2023 sur laquelle il était très attendu.
Après avoir consulté mardi notamment la droite et le centre, Sébastien Lecornu s’est exprimé mercredi depuis Matignon avant de recevoir les responsables socialistes, les écologistes et les communistes.
L’objectif sera de "voir quelles sont les concessions qu’elles (les formations de gauche) demandent aux autres formations politiques pour garantir une stabilité, quelles sont les concessions qu’elles sont prêtes à faire aussi", détaille-t-il. Sébastien Lecornu présentera ensuite au président Emmanuel Macron "les solutions qui sont sur la table" et s’exprimera au 20H00 de France 2.
Mercredi matin, l’ex-ministre des Armées a aussi relevé, après les consultations des forces politiques, que "la cible de déficit public doit être tenue […] entre 4,7 % et 5 %" du PIB dans le budget 2026, et plus nécessairement à 4,7 %.
Report ou maintien des élections provinciales ?
À part le budget, il a souligné qu’il y avait un autre "sujet de préoccupation majeur" à régler, la Nouvelle-Calédonie. La crise politique perturbe en effet le calendrier acté dans la foulée des négociations de Bougival, signé en juillet entre les non-indépendantistes, l’État et les indépendantistes.
Selon ce calendrier, les prochaines semaines devaient permettre de reporter les élections provinciales et de dégeler le corps électoral en Nouvelle-Calédonie. Une loi organique, avant novembre, est nécessaire pour acter ce report. Sauf que cet accord est fragilisé depuis le retrait du FLNKS, qui demande, lui, un maintien du scrutin d’ici le 30 novembre.
A LIRE ÉGALEMENT :
Enfin, sur un autre sujet, qui "a ému un certain nombre de Françaises et de Français", Sébastien Lecornu a assuré que les nouveaux membres du gouvernement, nommés dimanche et qui n’auront été en poste que quelques heures, "n’auront pas le droit" aux trois mois d’indemnités auxquelles ils auraient pu prétendre. "On ne peut pas vouloir faire des économies si on ne maintient pas par ailleurs une règle d’exemplarité et de rigueur", fait-il valoir.
MERCI DE VOUS IDENTIFIER
Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.X
J'AI DÉJA UN COMPTEJE N'AI PAS DE COMPTE- Vous n'avez pas encore de compte ?
- Créer un nouveau compte
Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement. -
-
DANS LA MÊME RUBRIQUE
-
VOS RÉACTIONS




Les transports aériensà consulter ici











