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    Grand Nouméa
  • Sophie Boltz / sophie.boltz@lnc.nc | Crée le 22.08.2019 à 05h53 | Mis à jour le 22.08.2019 à 07h53
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    Ruben, Louise et Wilson (de gauche à droite) sont trois des quatre conférenciers. Photo Cyril Terrien
    TINA. Quatre étudiants donneront une conférence, ce soir, au centre culturel Tjibaou. L’occasion de faire connaître leur parcours universitaire et les difficultés auxquelles ils ont dû faire face.

    Ce soir au centre culturel Tjibaou, les jeunes parleront aux jeunes. « C’est la première fois qu’une conférence sera prise en charge par des étudiants », pose d’entrée de jeu Elatiana Razafi, maîtresse de conférences en sciences du langage à l’Université de la Nouvelle-Calédonie, également à l’origine de la conférence.

    "Moi aussi je suis capable d'y arriver"

    Pour l’occasion, quatre étudiants en lettres ou en langues et cultures océaniennes (LCO) animeront une conférence intitulée Ecoute l’appel des jeunes. Ils présenteront leurs parcours universitaires et les difficultés auxquelles ils ont été confrontés. Difficultés qui se mêlent souvent à des questionnements identitaires.

    L’objectif ? Inciter d’autres jeunes à entreprendre de telles études, et ce, quelle que soit leur situation. « Chacun doit pouvoir se dire moi aussi je suis capable d’y arriver. On veut construire ou reconstruire l’estime de soi », explique Elatiana Razafi qui travaille au sein d’Eralo, une équipe de recherches. « Cette démarche est importante pour nous qui faisons la promotion du vivre ensemble à travers la reconnaissance des langues et des cultures », poursuit- elle. Ce soir, ce sont Ruben Diainon, Wilson Bishop, Louise Kaloï et Pasikavaia Semoa qui prendront la parole. Doctorant en sciences du langage, Ruben Diainon expliquera comment il a entrepris des recherches sur les langues du pays, alors qu’il n’est pas locuteur. Une position pas toujours confortable. « J’ai pu me sentir illégitime à cause de certains regards malveillants et critiques », confie-t-il. De son côté, Pasikavaia Semoa, une étudiante en troisième année de licence de lettres, évoquera sa situation de métisse wallisienne-et-futunienne qui la place à la croisée de plusieurs cultures.

    Quelles langues transmettre à son enfant

    Inscrit en troisième année de licence en LCO, Wilson Bishop parlera lui aussi de son parcours personnel et universitaire qui l’a mené vers les questions d’ethnicisation et d’assignation identitaire. Quant à Louise Kaloï, également étudiante en troisième année de licence en LCO, elle évoquera la gestion des responsabilités d’une étudiante qui est par ailleurs jeune mère. Se pose la question de savoir quelles langues transmettre à son enfant, sachant que cela aura un impact important. Autant de témoignages inspirés de leur quotidien. Et Wilson Bishop de lancer : « j’espère que la conférence va interpeller le public. Peut-être que certains jeunes qui ont arrêté les cours auront envie de les reprendre. »


    Savoir +

    Conférence au centre culturel Tjibaou, aujourd’hui, jeudi 22 août, de 18 h 15 à 20 h 15. Entrée gratuite. Nombre de places limité. Tél : 41 45 45.

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