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    Grand Nouméa
  • A.F.P. | Crée le 20.02.2025 à 08h55 | Mis à jour le 26.03.2025 à 15h54
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    Près de 2000 militants étaient réunis à la salle omnisports de l’Anse-Vata. Photo : Compte Facebook de Nicolas Metzdorf
    Près de 2 000 personnes ont assisté, mercredi soir, à la salle omnisports de l’Anse-Vata, Nouméa, à une réunion publique organisée par des formations loyalistes de Nouvelle-Calédonie pour restituer les discussions menées à Paris, début février, et mettre la pression avant la venue du ministre des Outre-mer, Manuel Valls.

    Sur une scène ornée du drapeau tricolore dans la salle omnisports de l’Anse-Vata, les principaux responsables des Loyalistes et du Rassemblement-LR ont pris successivement la parole. Figuraient parmi eux : Sonia Backès, présidente de la province Sud, le député Nicolas Metzdorf et le président du gouvernement, Alcide Ponga, qui prononce par ailleurs son discours de politique générale, ce jeudi matin, au Congrès.

    "Nous l’avons dit au ministre (Manuel Valls), les bilatérales, c’est fini ! Dorénavant, ce seront des discussions plénières ou rien !", a lancé Virginie Ruffenach, présidente du groupe Rassemblement-LR au Congrès, sous les applaudissements du public.

    L’annonce de la venue de Manuel Valls à partir du 22 février et ses récents propos sur l’accès à une "souveraineté pleine et entière" de la Nouvelle-Calédonie ont, en revanche, suscité des huées.

    "Non, c’est non !"

    "On va lui dire : Manuel, ta pleine souveraineté… No pasarán ! Les cadeaux aux indépendantistes, No pasarán ! Manuel, tu vas venir, nous écouter et expliquer quelque chose de très simple à la population calédonienne : non, c’est non !", a lancé Nicolas Metzdorf, en référence aux référendums d’autodétermination de 2018, 2020 et 2021.

    Le deuxième vice-président de la province Sud, Gil Brial, a critiqué l’ancien Premier ministre, estimant qu’il n’avait "aucune légitimité à nous dire comment nous devons vivre demain" en raison de ses échecs électoraux. Il a également appelé les partisans de la Nouvelle-Calédonie française à la mobilisation lors de l’arrivée de Manuel Valls, les invitant à se munir de drapeaux tricolores lors d’un hommage aux morts que doit rendre le ministre. Et ce, en dépit de l’interdiction de rassemblements décidée par le Haut-commissariat de la République jusqu’au 3 mars.

    "Une manière de montrer à quel point nous sommes déterminés à faire valoir nos droits, notre envie de rester dans une Calédonie française", a conclu l’un des animateurs de la soirée, avant que la Marseillaise ne retentisse.

    Manuel Valls est attendu à partir de samedi en Nouvelle-Calédonie pour poursuivre les discussions sur l’avenir institutionnel, après une première série de rencontres bilatérales organisée début février à Paris avec chacune des formations politiques du territoire.

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