Une vingtième édition marquée par la nouveauté. Mais avec toujours le même succès. La Nouméenne OPT, ce dimanche 5 octobre, a changé de lieu. Habituellement organisée sur la promenade Vernier, elle s’est déroulée cette fois à l’hippodrome Henry-Milliard. Un site que les organisateurs espèrent pouvoir utiliser de nouveau pour les prochaines éditions.

Nouvelle formule

Cette nouvelle formule proposait également deux spots, un village avec vingt-trois exposants et une scène avec deux groupes de musique. Les participantes sont venues en nombre, comme chaque année depuis la création de l’évènement en 2005. Elles étaient 81 pour la première et jusqu’à 5 200 en 2024, le record de participation. Ce dimanche, le rendez-vous a réuni 5 000 femmes, qui ont revêtu le tee-shirt rose de l’événement pour marcher 1,4 km. Le but : apporter leur soutien à la lutte contre le cancer du sein.

Une satisfaction pour Jean-Hervé Dedenon, le président de la section Nouméenne OPT de l’ASPTT (Association sportive des postes, télégraphes et téléphones). "C’est un succès total, les femmes se sont approprié cet événement, se réjouit celui qui organise La Nouméenne depuis cinq ans. Chaque année, on nous demande d’ouvrir cette marche aux hommes, qui représentent 1% des cancers du sein, mais nous souhaitons qu’elle reste entièrement féminine, pour mettre en avant ces femmes qui luttent contre le cancer du sein." Pour cette édition 2025, 5,6 millions de francs ont été récoltés. Ils seront reversés à la Ligue contre le cancer pour aider à combattre ce fléau.

Une Calédonienne sur 10 concernée

En Nouvelle-Calédonie, le cancer du sein est celui le plus répandu chez les femmes (bien que certains hommes puissent également être concernés). Selon la Dass (Direction des affaires sanitaires et sociales), une Calédonienne sur 10 développera cette maladie au cours de sa vie. 28 % d’entre elles ont moins de 50 ans au moment du diagnostic. Plus ce cancer est diagnostiqué tôt, plus les chances de s’en remettre sont élevées. D’après Santé publique France, plus de 61 000 cas ont été découverts au niveau national en 2023. Le taux de survie à cinq ans après le diagnostic est de 88 %.