fbpx
  • | Crée le 04.12.2021 à 18h17 | Mis à jour le 05.12.2021 à 04h17
    Imprimer
    Du personnel médical s'occupe d'un malade du Covid-19 placé sous assistance respiratoire au CHU Pierre Zobda-Quitman de Fort-de-France, le 1er décembre 2021 ALAIN JOCARD [AFP/Archives]
    Quelques milliers de personnes ont défilé samedi près du ministère de la Santé, à Paris, pour réclamer l'arrêt des fermetures de lits dans les hôpitaux publics et de meilleurs conditions de travail pour les soignants.

    Les hausses de salaires du "Ségur de la santé" n'ont pas éteint les revendications. Tout au long de leur - court - cortège entre les Invalides, l'hôpital Necker et le ministère, les manifestants ont repris le slogan: "On veut des lits, des postes, pour l'hôpital public".

    Plus nombreux qu'à l'accoutumée - 6.000 selon une source syndicale, 2.100 selon la préfecture de police - ils étaient d'abord venus demander "en urgence l'arrêt de toutes les fermetures programmées de lits", afin d'envoyer "un message très clair" pour "rassurer les agents de l'hôpital dans un contexte de nouvelle vague" de Covid, a déclaré à l'AFP Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière.

    Le syndicat, dont la section de l'hôpital Nord-Mayenne est à l'origine de cette manifestation, avait battu le rappel de ses troupes pour l'occasion. La CGT, SUD, plusieurs collectifs de soignants (Inter-Urgences, Inter-Hôpitaux, Santé en danger) et quelques partis politiques (LFI, EELV) étaient également présents, de même que des associations d'usagers de petits établissements comme Amilly (Loiret) ou Longjumeau (Essonne).

    Les conditions de travail étaient aussi sur toutes les lèvres. Infirmière en réanimation au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), Séverine, 44 ans, déplore ainsi que dans son service des lits restent "fermés parce que les gens ne sont pas là" pour occuper les postes. Elle espère des recrutements "pour pouvoir faire (son) travail correctement".

    "On nous en demande toujours plus avec toujours moins de moyens", regrette Sophie, 37 ans, infirmière à Melun (Seine-et-Marne), qui aimerait avoir plus "de communication et d'empathie" avec les malades, mais estime qu'on ne lui "donne plus le temps d'avoir cette relation avec les patients".

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS