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  • CCI Infos | Crée le 06.09.2025 à 07h00 | Mis à jour le 12.11.2025 à 12h54
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    La foule lors de la dernière édition du festival Francofolies à Nouméa, en 2022. Photo Archives LNC / Thierry Perron
    Les Francofolies de Nouvelle-Calédonie et Jazz à Nouméa feront leur retour au centre culturel Tjibaou les 26 et 27 septembre. Au-delà de ravir les mélomanes, ces deux festivals de musique sont aussi synonymes de retombées économiques. Un article de notre partenaire le magazine CCI Infos, de la Chambre de commerce et d'industrie.

    Trois jours. C’est le temps qu’ont mis les préventes des éditions 2025 des Francofolies de Nouvelle-Calédonie et de Jazz à Nouméa pour s’écouler sur tickets.nc. Un marqueur de l’intérêt du public, après l’annulation des éditions 2023 et 2024. Une bouffée d’air frais pour le secteur de la culture mais aussi pour de nombreuses entreprises.

    Avec des aides financières revues à la baisse, Musical productions, l’organisateur, a regroupé ces festivals sur deux soirs. "Beaucoup d’événements ont été reportés ou annulés, ce qui a mis à mal nombre de compagnies, de sociétés de production et de prestataires. C’est une économie qui est déjà fragile et un milieu qui n’est pas très soutenu", rappelle Chris Tatéossian, gérant de Musical productions.


    Chris Tatéossian, gérant de Musical productions. Photo Niko Vincent / CCI Infos

    Tout un écosystème autour de la culture

    Dotées d’un budget compris entre 45 et 70 millions de francs "dont 90 % restent sur le territoire", assure le producteur, les Francofolies génèrent d’importantes retombées. "On a calculé qu’un franc donné par les institutions au festival en rapporte quatre à la Nouvelle-Calédonie. Ce n’est pas anodin", fait valoir Chris Tatéossian. Derrière les têtes d’affiche du week-end, 120 à 150 personnes seront mobilisées.

    Outre la régie générale, la communication, l’accueil des artistes, la direction, la régie technique et les bénévoles, une dizaine de prestataires s’affaireront au montage des scènes, des loges, des tentes VIP, à la sonorisation, aux lumières, ainsi qu’à réunir les instruments de musique. Viendront ensuite les structures d’hébergement, des sociétés de transport, les fournisseurs de restauration sur place, d’installation de sanitaires et des sociétés de nettoyage pour remettre le site en état.

    Attirer les francophones du Pacifique

    Enfin, outre les deux soirs de concerts, des showcases sont prévus dans les bars de Nouméa, mais aussi des rencontres à l’Université, des masterclass et l’accompagnement d’artistes calédoniens par le directeur artistique des Francofolies de La Rochelle. La venue d’artistes internationaux constitue, par ailleurs, une source de revenus touristiques. "Certains viennent plus tôt, décident d’aller à l’Île des Pins, visitent un peu le Sud et le Nord, mais aussi déjeunent dans les restaurants", détaille Chris Tatéossian.

    La marge de progression de l’événement consiste désormais à accroître son rayonnement. L’enjeu : attirer une partie des 300 000 francophones du bassin Pacifique. "Je suis persuadé qu’on arrivera, à terme, à faire venir 1 000, 2 000, 3 000 personnes de l’extérieur. Il n’y a pas d’événement francophone de cette envergure dans la région. Les Francofolies sont une marque reconnue. On peut vraiment mener une politique de tourisme culturel autour de ce rendez-vous, défend Chris Tatéossian. Il n’y a pas de raison que le modèle de l’industrie culturelle fonctionne ailleurs et pas ici."

    Note

    Le magazine CCI Infos n° 307 d’août et septembre est disponible sur le site Internet de la Chambre de commerce et d'industrie.

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