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  • A.T. | Crée le 21.12.2023 à 08h04 | Mis à jour le 21.12.2023 à 08h12
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    Fin novembre, les ministres Bruno Le Maire et Gérald Darmanin se sont déplacés ensemble à l’usine du Sud de Prony Ressources pour se pencher sur l’avenir de la filière nickel. Photo Anthony Tejero
    Alors que Prony Resources, la SLN et KNS sont au bord de la cessation de paiements, le gouvernement annonce avoir travaillé, en collaboration avec l’État et les provinces, sur les moyens à déployer pour mettre en place un plan de sauvegarde en vue de sauver les trois usines dont la fermeture est jugée "inenvisageable" tant les conséquences seraient lourdes pour le pays. Reste désormais à "engager le dialogue" avec les actionnaires des industriels pour trouver un accord qui "devra être conclu" d’ici janvier.

    Lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie, fin novembre, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait été clair : ce n’est plus qu’une question de "semaines" pour sauver les trois usines de nickel, actuellement au bord de la faillite (les sites ont un besoin "immédiat" de près de 180 milliards de francs).

    C’est pourquoi l’État demande de trouver un accord d’ici début janvier 2024 autour de sa proposition de "pacte du nickel calédonien" afin d’aider financièrement la filière à se relever, mais à l’unique condition qu’elle redevienne rentable, ce qui implique notamment de pouvoir puiser dans les réserves métallurgiques.

    Par conséquent, le gouvernement, en coordination avec le ministre de l’Économie et les provinces, a entrepris de travailler sur un plan de sauvegarde des usines, "visant à assurer leur survie à court terme" et à faire évoluer leur modèle économique afin qu’elles "retrouvent durablement les moyens d’être compétitives" sur le marché.

    Nouvelle phase de dialogue

    Dans ce cadre, du 15 au 17 décembre dernier, l’exécutif a participé à un groupe de travail réunissant des représentants des provinces, de l’Inspection générale des finances, du Comité interministériel de la restructuration industrielle et du Conseil général de l’économie. Objectif : "identifier les contributions potentielles" des collectivités calédoniennes et de l’État à un plan de sauvegarde sur dix ans, qui "devra être conclu" courant janvier 2024.

    "Sur la base de ces travaux, la mission doit maintenant engager un dialogue avec les actionnaires", indique le gouvernement, qui en appelle à la mobilisation, "afin que toutes les énergies soient déployées pour contribuer à la sauvegarde d’une filière d’activité essentielle aux équilibres humains, sociaux et économiques de notre pays."

    Éviter la suppression de "dizaines de millier d’emplois"

    L’exécutif le martèle : "L’arrêt de nos usines est inenvisageable compte tenu des conséquences dramatiques que cela entraînerait. Cela générerait la suppression de dizaines de milliers d’emplois, directs et indirects, un écroulement de notre système de protection sociale et de santé et une détérioration économique et sociale sans précédent pour la Nouvelle-Calédonie."

    Or le gouvernement l’assure : "Des moyens d’action existent et il nous revient d’affronter collectivement la situation avec pragmatisme et responsabilité, afin d’optimiser nos chances de sortir gagnant-gagnant de cette période très difficile."

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