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  • Baptiste Gouret | Crée le 16.02.2024 à 05h00 | Mis à jour le 16.02.2024 à 05h00
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    L’usine du Sud doit désormais attirer un nouvel industriel d’ici le mois de mars 2025. Photo Archives LNC/Nicolas Petit
    Le prêt accordé par l’État pour le sauvetage de l’usine du Sud va impliquer la définition d’un nouveau montage financier et juridique, en prenant en compte notamment la sortie de Trafigura du capital. Le futur repreneur pourrait détenir, s’il le souhaite, jusqu’à 74 % des actions de Prony Resources. Explications.

    Prony Resources peut souffler : après des mois à envisager une cessation de paiements à court terme, le prêt accordé par l’État offre à l’usine du Sud un répit d’au moins un an. Les 140 millions d’euros (16,7 milliards de francs) ajoutés à une subvention annuelle sur l’énergie de 40 millions d’euros (4,8 milliards de francs) pourraient même permettre de "tenir jusqu’à fin 2026", fait remarquer Sonia Backès. L’État et la province Sud ont toutefois fixé à mars 2025 l’échéance pour trouver un repreneur.

    Une offre souple

    Car ce financement va en effet permettre à Trafigura de s’extraire du capital de Prony Resources. Le groupe suisse, acteur clé du projet de reprise de l’usine en 2021, cédera ses parts, soit 19 % du capital, et mettra fin à son contrat commercial avec PRNC. Celles-ci seront alors placées dans une "fiducie", en attendant l’arrivée au capital d’un nouvel industriel. Les parts de la Compagnie financière de Prony, soit 30 %, seront également versées dans cette fiducie ainsi que 25 des 30 % détenus par la Société de participations minières du sud calédonien (SPMSC), qui représente les trois provinces.

    Un montage juridique et financier qui doit permettre de rendre l’offre souple et alléchante. Le futur repreneur pourra acquérir "entre 0 % et 74 % des parts" du capital de Prony Resources. "On a besoin d’un investisseur de référence", précise Sonia Backès. Une manière de dire que la province Sud ne se contentera pas d’un actionnaire minoritaire, comme elle l’avait fait il y a trois ans en accordant seulement 19 % à Trafigura. "Nous n’avions pas le choix à ce moment-là", poursuit la présidente de la province Sud, en rappelant que le pays traversait une période de conflits et de blocages liés à l’usine du Sud et au départ de Vale.

    Cette fois, le prêt accordé par l’État devrait laisser suffisamment de temps pour attirer un nouvel actionnaire majoritaire. Cet éventuel repreneur ne sera toutefois pas obligé d’acquérir la totalité des 74 % de parts mis à disposition. Ce qui reste "pourra être récupéré ensuite par la SPMSC", explique Sonia Backès.

    La présidente de la province Sud se dit confiante : "On a déjà des repreneurs très sérieux qui s’intéressent à l’usine du Sud."

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