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  • Lilia Boudjourova/AFP | Crée le 19.10.2018 à 04h30 | Mis à jour le 19.10.2018 à 08h40
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    De nombreux habitants ont déposé des fleurs en mémoire des victimes à Kertch.
    RUSSIE. Dix-huit morts et une cinquantaine de blessés, pour la plupart des adolescents :un élève a tiré sur ses camarades, mercredi, dans son établissement scolaire en Crimée. Le jeune est décédé.

    Un élève a ouvert le feu dans le lycée technique où il étudiait mercredi à Kertch, en Crimée, tuant 18 personnes et en en blessant une cinquantaine, pour la plupart des adolescents, avant de trouver la mort. Ce bilan a été fourni au cours d’une conférence de presse donnée dans cette ville par Sergueï Aksionov, le Premier ministre de cette péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014. Douze des 53 blessés sont dans un état extrêmement grave.

    Le Comité d’enquête, l’organisme chargé des grandes affaires criminelles en Russie, a de son côté fait savoir que l’auteur de l’attaque s’appelait Vladislav Rosliakov et était âgé de 18 ans.

    Port d’arme

    M. Aksionov a dit avoir lui-même vu le corps sans vie de l’assaillant, retrouvé avec des impacts de balles dans la bibliothèque du collège polytechnique de Kertch.

    Dans un premier temps, il avait affirmé que le jeune homme, qui n’avait « pas d’antécédents judiciaires », s’était « suicidé avec une arme ». Faisant face à une foule de parents en colère, certains sans nouvelles de leurs enfants, le Premier ministre a affirmé que celui qu’il a décrit comme n’étant « pas un Criméen, pas même une personne », avait agi seul, tout en reconnaissant ignorer « ce qui avait poussé cette non-personne à faire ça ». Les enquêteurs n’ont pas encore déterminé le mobile de son acte.

    Selon l’agence de presse RIA Novosti, le domicile des parents de Vladislav Rosliakov a été perquisitionné après la tuerie.

    Sergueï Aksionov a ajouté que l’adolescent, qui avait fait quatre ans d’études dans ce collège, était titulaire d’une bourse et avait été jugé « pacifique » par ses professeurs. Il avait légalement obtenu une autorisation de port d’arme.

    L’attaque a été requalifiée en « meurtre » alors qu’une enquête avait d’abord été ouverte pour « acte terroriste », a précisé le Comité d’enquête.

    « J’ai entendu des tirs »

    Dans un premier temps, celui-ci avait évoqué « un engin explosif non identifié bourré d’objets métalliques » déclenché dans la cantine de l’établissement. « J’ai entendu des tirs au premier étage. Nous nous sommes tous précipités dans le couloir où des gens étaient en train de courir et de hurler qu’un homme avec une mitraillette tirait sur tout le monde, raconte un élève. Ensuite, il y a eu une puissante explosion mais heureusement j’étais déjà dehors. J’ai vu l’onde de choc qui a brisé les fenêtres. » Les premières images de télévision montraient des victimes évacuées dans des ambulances de fortune et des transports en commun.

    Le ministère des Situations d’urgence a décrété l’état d’urgence à Kertch et annoncé l’envoi de trois hélicoptères avec du personnel médical et d’un avion. L’armée va envoyer 200 militaires tandis que les médias diffusaient des images de blindés et d’hommes en tenue de camouflage à Kertch. Trois jours de deuil seront observés en Crimée.

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