- A.T. | Crée le 18.03.2025 à 15h53 | Mis à jour le 18.03.2025 à 15h53ImprimerL’île Staver est un atoll inhabité des Kiribati au milieu de l’Océan Pacifique. Photo DR / WikipediaL’archipel des îles Kiribati a annoncé lundi soir envisager une "potentielle collaboration" avec la Chine pour l’exploration de leurs fonds marins riches en minéraux, une activité critiquée pour ses risques environnementaux.
Le gouvernement de cet État insulaire de 130 000 habitants a annoncé, lundi 17 mars, avoir entamé des discussions avec l’ambassadeur chinois aux Kiribati, Zhou Limin, après l’échec d’un accord avec l’entreprise canadienne The Metals Company pour explorer ces ressources.
À la suite de ces discussions, le gouvernement des Kiribati a fait état d’une "opportunité intéressante pour examiner une potentielle collaboration en vue de l’exploration durable des ressources de (ses) fonds marins", selon un communiqué publié lundi soir.
Les îles Kiribati se sont rapprochées de la Chine après avoir rompu leurs liens diplomatiques avec Taïwan en 2019. Ce micro-Etat détient des droits d’exploration minière en eaux profondes sur une bande de 75 000 km² de l’océan Pacifique.
La Chine étend son influence dans la région
La Chine, elle, cherche à étendre son influence militaire, économique et diplomatique dans le Pacifique en se rapprochant des petits États de la région, au détriment des États-Unis, de l’Australie ou encore de la Nouvelle-Zélande voire de la France, puissances historiques de la zone.
Pour la cheffe de l’opposition aux Kiribati, Tessie Lambourne, la Chine semble chercher à accéder à "notre espace maritime pour son propre intérêt". "Je dis toujours que notre gouvernement se plie en quatre pour plaire à la Chine", a-t-elle dénoncé auprès de l’AFP.
La Chine a déjà conclu en février un accord avec les îles Cook voisines pour travailler pendant cinq ans, en collaboration avec ce micro-Etat, à l’exploration des ressources minérales de leurs fonds marins.
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L’extraction minière sous-marine est une activité sujette à controverse. Les entreprises du secteur espèrent un jour gagner des milliards de dollars en extirpant des fonds marins des nodules polymétalliques – de la taille d’une pomme de terre – chargés de manganèse, cobalt, cuivre et nickel, utilisés notamment dans la fabrication de batteries électriques.
En face, les défenseurs de l’environnement craignent que ce procédé ne ravage les écosystèmes et mettent en garde contre les nombreuses inconnues.
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