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  • A.T. | Crée le 07.10.2025 à 16h08 | Mis à jour le 07.10.2025 à 16h08
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    Les secouristes recherchent des survivants après l’effondrement d’un bâtiment dans un internat islamique à Sidoarjo. Photo : AFP / Juni Kriswanto 
    Les recherches pour retrouver des victimes dans l’école indonésienne qui s’est effondrée il y a une semaine se sont achevées mardi 7 octobre, avec un bilan final passant de 63 à 67 morts, a annoncé un responsable des secours.

    "Le nombre total de victimes évacuées s’élève à 171, dont 67 morts (..) et 104 survivants", a déclaré Yudhi Bramantyo, directeur des opérations de l’Agence nationale de recherche et de sauvetage (Basarnas).

    "Au neuvième jour, nous avons terminé les opérations de recherche et de sauvetage des victimes", a annoncé de son côté Mohammad Syafii, le directeur de la même agence, lors d’une conférence de presse. "Nous avons également déblayé tous les matériaux du bâtiment effondré", a-t-il ajouté.

    Un précédent bilan établi lundi soir faisait état de 63 morts. Aucun des deux responsables n’a indiqué s’il restait encore des personnes disparues. Lundi, un responsable des secours avait annoncé que moins d’une dizaine de personnes étaient encore portées disparues.

    Seuls 17 corps ont été identifiés jusqu’à présent, selon l’unité d’identification des victimes de catastrophes de la police.

    Enquête sur les causes de l’effondrement

    Une partie de l’internat de l’école islamique Al-Khoziny, située à Sidoarjo, dans l’île de Java, et comptant plusieurs étages, s’est effondrée lundi dernier alors que quelque 150 étudiants se rassemblaient pour les prières de l’après-midi.

    Il s’agit de la catastrophe la plus meurtrière survenue en Indonésie depuis le début de l’année, a déclaré lundi Budi Irawan, directeur adjoint de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB).

    Les enquêteurs se penchent désormais sur les causes de l’effondrement du bâtiment, où des travaux étaient en cours. Selon les experts, les premiers indices laissent penser que la construction n’était pas conforme aux normes.

    Le jour de la catastrophe, l’un des gardiens de l’internat a indiqué que le bâtiment s’était effondré pendant que des ouvriers coulaient du béton pour ériger un étage supplémentaire.

    Le laxisme dans les normes de construction et dans le contrôle des chantiers suscite l’inquiétude quant à la sécurité des bâtiments dans le vaste archipel.

    En septembre, au moins trois personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées lors de l’effondrement d’un bâtiment abritant une salle de prière dans l’ouest de Java.

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