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  • AFP | Crée le 04.11.2023 à 06h45 | Mis à jour le 04.11.2023 à 07h46
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    Au moins 16 personnes ont été tuées lors du passage de la tempête Ciaran qui a frappé l’Europe occidentale avec des vents records allant jusqu’à 200 kilomètres par heure. Photo Gaizka IROZ / AFP
    Le bilan de la tempête Ciaran en Europe s’est alourdi vendredi à 16 morts, dont six en Italie, particulièrement touchée par les intempéries, qui ont aussi provoqué d’importantes perturbations dans les transports sur l’ouest du continent.

    Après avoir frappé le littoral atlantique, la tempête s’est décalée vers l’est faisant six morts en Toscane (centre-nord de l’Italie) où elle a provoqué des précipitations record, et transformé en quelques heures les rues de nombreux villages en torrents d’eau et de boue, selon les autorités locales.

    "Ce qui s’est passé cette nuit en Toscane a un nom : changement climatique", a estimé le gouverneur de la Toscane, Eugenio Giani. Le gouvernement a décrété "l’état d’urgence" en faveur de cette région, afin de déployer des moyens financiers et matériels exceptionnels pour répondre à la crise.

    Une première aide de l’Etat de cinq millions d’euros (environ 600 millions de francs) a été approuvée en conseil des ministres, a annoncé la cheffe de l’exécutif Giorgia Meloni.

    A Montemurlo, les habitants ont commencé à vider maisons, caves et garages envahis par les eaux fangeuses, jetant sur la chaussée des meubles et de l’électroménager couverts de boue, selon un photographe travaillant pour l’AFP.

    Dans la plaine, champs, fermes et usines sont coupés du monde, cernés par les eaux. Les professionnels s’inquiètent des conséquences de ces inondations pour le domaine viticole alors que les vendanges ne sont pas terminées.

    A Florence, "la situation est critique", avait prévenu dans la nuit de jeudi à vendredi le maire Dario Nardella sur X.

    Trois morts dans le naufrage d’un voilier

    Le fleuve Arno qui traverse la capitale toscane a connu son pic de crue vendredi à la mi-journée.

    La tempête a également touché la Vénétie (nord-est) où deux personnes sont portées disparues, selon les médias locaux.

    Et le Po, le plus grand fleuve italien, dans le nord, a vu sa cote augmenter d’un mètre en 24 heures, frôlant son seuil critique.

    Des chutes d’arbres causées par les violentes rafales de vent sont à l’origine de plusieurs accidents mortels : deux victimes en Belgique – dont un enfant Ukrainien qui jouait dehors à Gand – deux en France, une en plein centre de Madrid, une en Allemagne et un septième aux Pays-Bas.

    Au Portugal, c’est la forte houle provoquée par Ciaran sur l’océan Atlantique qui a provoqué la mort de trois personnes dans le naufrage d’un voilier battant pavillon danois qui s’est échoué sur une plage du centre du pays.

    La tempête a fortement perturbé le trafic ferroviaire en Belgique, principalement en Flandre.

    Ecoles fermées

    Le trafic maritime a également été interrompu pour la journée de jeudi dans la zone portuaire d’Anvers. L’aéroport de Bruxelles a connu de nombreux retards.

    En France, les deux personnes décédées sont un septuagénaire qui a fait une chute au Havre (nord-ouest) et un chauffeur routier tué dans le nord du pays par la chute d’un arbre sur son poids-lourd.

    Quelque 325 000 foyers étaient toujours privés d’électricité en France vendredi soir (samedi matin en Calédonie), a indiqué le gestionnaire public du réseau de distribution d’électricité, Enedis.

    En Angleterre, tous les vols ont été annulés dans les aéroports de Jersey, Guernesey et Aurigny.

    Aux Pays-Bas, les championnats néerlandais de cyclisme contre le vent ont d’ailleurs été annulés à cause… du vent.

    Événements météo extrêmes

    Lors d’un déplacement en Bretagne, où les vents ont frôlé les 200 km/h, le président français Emmanuel Macron a salué vendredi les secours "bien organisés" qui ont "permis de sauver beaucoup de vies", et a plaidé pour "rétablir au plus vite la vie normale".

    Dans l’est de l’Espagne, un incendie de forêt apparu jeudi, attisé par des vents violents, faisait toujours rage vendredi dans la région de Valence, et plus de 800 personnes ont dû quitter leurs domiciles face à l’avancée des flammes, ont indiqué les autorités locales.

    Des rafales de vent allant jusqu’à 120 kilomètres par heure entravent la lutte des 200 pompiers mobilisés contre ce sinistre.

    Les événements météorologiques extrêmes (cyclones, canicules, inondations, sécheresses…) sont des phénomènes naturels. Mais le réchauffement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre générés par l’activité humaine peut les amplifier.

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