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  • AFP | Crée le 26.11.2022 à 10h00 | Mis à jour le 26.11.2022 à 11h45
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    L’Américain Haji Wright et l’Anglais Declan Rice sont repartis avec un match nul. Photo AFP
    Après une entrée en matière brillante, face à l’Iran (6-2), l'Angleterre a été freinée par les États-Unis (0-0) samedi matin pour son deuxième match de la Coupe du monde 2022 de football, en retombant dans son jeu lent et peu inspiré.

    "Demain on doit écrire l’histoire", avait lancé en conférence de presse d’avant-match Gareth Southgate, dont l’équipe n’avait jamais battu les États-Unis dans une grande compétition.

    Mais les huées nourries des supporters anglais à la fin du match prouvent qu’on a jamais senti le vent de l’Histoire souffler sur le stade Al-Bayt.

    C’est même presque un retour à la case départ pour des Three Lions régulièrement accusés d’être trop frileux et trop brouillons offensivement.

    "Deux ou trois belles opportunités"

    Le match s’est déroulé sur un faux rythme volontairement entretenu, dans un premier temps, par les hommes de Southgate, mais dont ils n’ont jamais réussi à s’extirper.

    "Nous avons eu deux ou trois belles opportunités et nous ne les avons pas mises au fond", a déploré après le match Harry Kane, finalement titulaire, malgré le coup reçu à une cheville lors du premier match.

    "Peut-être que les gens ont pensé, après (l’Iran), que nous allions écraser tous nos adversaires, mais ce n’est pas le cas", a-t-il ajouté.

    On savait que le sélectionneur anglais redoutait l’intensité que sont capables de mettre les États-Unis avec un gros volume de courses et un pressing haut.

    Les fréquentes passes latérales entre John Stones et Harry Maguire devaient permettre de faire sortir l’adversaire pour trouver des joueurs entre les lignes et initier des changements de rythme qui ne sont jamais venus.

    Southgate "très satisfait"

    "Personnellement, je suis très satisfait de l’application des joueurs face à un adversaire très coriace", a pourtant lancé Gareth Southgate en conférence de presse, mais il sait que les commentaires dans la presse ne seront pas tendres, samedi.

    En face, les Américains ont été extrêmement disciplinés dans leur quadrillage du terrain, neutralisant les déplacements de Jude Bellingham, les appels, assez rares, de Bukayo Saka ou les envolées sur les flancs de Luke Shaw et Kieran Trippier pour apporter le surnombre.

    Les rares occasions anglaises ont pourtant montré la voie à suivre : une combinaison entre Raheem Sterling et Saka a permis à ce dernier de trouver Harry Kane en retrait, même si un défenseur américain était sur la trajectoire de sa reprise (10e).

    Juste avant la pause, un déboulé de Luke Shaw, conclu par un centre trop en retrait pour que Saka puisse le reprendre efficacement, et une déviation de Sterling pour Mason Mount dont la frappe a été repoussée par Matt Turner (45e+1) laissaient espérer que les Anglais avaient compris comment s’y prendre.

    Malheureusement, le soufflé est retombé au retour des vestiaires et les rentrées de Jack Grealish ou Marcus Rashford n’ont pas apporté l’étincelle escomptée.

    Victoire impérative pour les États-Unis

    Avec 4 points en deux matchs et une différence de buts de +4, les Anglais restent bien placés pour la qualification avant de jouer le pays de Galles, battu par l’Iran (2-0) vendredi soir, et qui aura besoin d’un miracle pour passer.

    Les Américains, eux, devront impérativement battre les Iraniens.

    Ils pourraient regretter les deux énormes occasions manquées contre les Anglais par Weston McKennie, seul aux sept mètres et qui a envoyé sa reprise dans les tribunes (26e) et Christian Pulisic qui a trouvé la transversale sur une frappe dans la surface (33e).

    "Le produit final aurait pu être meilleur", a reconnu le coach, "mais je suis très satisfait globalement, notamment de la détermination du groupe qui est resté très concentré", avant un match au contexte géopolitique lourd face à l’Iran.

    "Le match sera très disputé parce que les deux équipes voudront la qualification à tout prix, pas en raison des relations entre nos pays", a relativisé Berhalter.

    Les deux équipes s’étaient déjà affrontées en 1998 lors du Mondial français et la sélection perse l’avait emporté 2-1. En 2000, lors d’un match amical, ils avaient fait match nul (1-1).

    Ce sera donc aux États-Unis d’essayer d’écrire l’histoire lors de la dernière journée du groupe, s’ils veulent voir les 8es de finale.

    Le Qatar éliminé

    À noter que dans les autres matchs joués samedi matin, les Pays-Bas et l’Équateur ont fait 1-1, tandis que le Sénégal a battu 3-1 le Qatar, éliminé de son tournoi.

    La France, elle, joue dimanche matin (3 h) contre le Danemark, quatre jours après avoir dominé l’Australie (4-1).

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