- | Crée le 20.03.2021 à 06h40 | Mis à jour le 20.03.2021 à 07h40ImprimerLe Français Florent Manaudou arrive pour la finale du 50 m nage libre, lors des Championnats d'Europe en petit bassin, le 6 décembre 2019 à Glasgow NEIL HANNA [AFP/Archives]Deux ans après son retour dans les bassins, motivé par son ambition de reconquérir l'or olympique du 50 m, Florent Manaudou est sur orbite vers les Jeux de Tokyo (23 juillet-9 août), officiellement qualifié sur la distance, vendredi à Marseille.
Dès l'ouverture de la première phase de qualification olympique imaginée par l'encadrement tricolore, en décembre aux Championnats de France à Saint-Raphaël, Manaudou avait fait le nécessaire en nageant en 21 sec 73, pour 21 sec 80 fixées.
Ne lui restait plus qu'à conserver son statut de N.1 français sur la distance jusqu'à ce que cette première fenêtre se referme, formellement ce dimanche. C'est désormais chose faite, avec une victoire dans les mêmes eaux, en 21 sec 72 cette fois. Ni Clément Mignon, ni Maxime Grousset, ses deux concurrents les plus sérieux, ne l'ont menacé dans le bassin marseillais.
"Vu ce que j'avais fait ce matin (21.87 en séries), je voulais nager un peu plus vite, en 21 sec 5/10e ou 6/10e. Mais 21 sec 7/10e en mars, je ne vais pas cracher dessus. Et je vais aux Jeux, l'objectif était là aussi, que personne ne me batte", a commenté le champion olympique 2012 et vice-champion olympique 2016 du 50 m, trentenaire depuis quelques mois.
"C'est un soulagement parce qu'on a 17-18 semaines pour préparer les Jeux, pour bosser. C'est assez cool d'avoir cette opportunité, on protège un peu les potentiels médaillés", estime-t-il.
"La manière bien meilleure"
"C'est un temps que j'ai fait beaucoup ces derniers temps, mais la manière est bien meilleure", souligne le sprinter marseillais.
En fait, Manaudou n'a bouclé ce vendredi que ses neuvième et dixième 50 m en grand bassin depuis son retour à la natation au printemps 2019, après plus de deux ans et demi loin des bassins, passés notamment à s'adonner au handball.
A désormais quatre mois des Jeux de Tokyo, sa meilleure performance depuis qu'il a replongé reste ses 21 sec 56 nagées en janvier 2020 à Luxembourg, avant que la pandémie s'installe.
A titre de comparaison, il avait été sacré champion olympique en 21 sec 34 il y a neuf ans. Et le podium olympique s'était joué en 21 sec 4/10e quatre ans plus tard. Son record personnel s'établit lui à 21 sec 19 depuis 2015.
"Nager en 21 sec 7/10e, en 21 sec 4/10e ou en 22 sec 3/10e, ça ne veut rien dire. C'est le jour J qu'il faudra aller vite. Il y a neuf ans, je nageais 22 sec 4/10e à toutes les compétitions et j'ai fait 21 sec 3/10e en finale olympique", rappelle Manaudou.
Ndoye Brouard s'invite sur 100 m dos
Après une dizaine de jours de repos, l'attend désormais du "boulot plus spécifique" et une série de compétitions, notamment les Championnats d'Europe mi-mai à Budapest, et les Championnats de France un mois plus tard à Chartres, où seront distribués les derniers sésames, selon des critères chronométriques moins relevés.
Parviendra-t-il à regagner les précieux dixièmes qui risquent de faire toute la différence ? Réponse cet été.
Si la qualification de Manaudou était attendue, le jeune Yohann Ndoye Brouard a lui inversé la situation in extremis aux dépens de Mewen Tomac, son cadet d'un an, pour s'inviter pour la première fois aux JO, à vingt ans, sur 100 m dos.
Après les séries matinales, c'est pourtant Tomac (19 ans) qui était en pole position après avoir bouclé sa course en 53 sec 10, pour 53 sec 34 demandées. Même si Ndoye Brouard avait lui aussi nagé sous le minima olympique, en 53 sec 21.
Pour se qualifier au plus vite pour Tokyo, ce dernier n'avait d'autre choix que de nager en moins de 53 sec 10 et de battre Tomac en finale vendredi soir. Mission accomplie, en 52 sec 97, record personnel pulvérisé de plus d'une demi-seconde !
Présenté comme un espoir pour Paris-2024, le nageur annécien, entraîné par Michel Chrétien à l'Insep, va ainsi découvrir la grand-messe olympique dès cet été.

Le Français Florent Manaudou, après la finale du 50 m nage libre de l'EuroMeet, le 25 janvier 2020 à Luxembourg JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN [AFP/Archives]
Le Français Yohann Ndoye Brouard, lors de la finale du 100 m dos, aux Philipps 66 National Championships, le 3 août 2019 à Stanford en Californie Lachlan Cunningham [GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives]MERCI DE VOUS IDENTIFIER
Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.X
J'AI DÉJA UN COMPTEJE N'AI PAS DE COMPTE- Vous n'avez pas encore de compte ?
- Créer un nouveau compte
Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement. -
-
DANS LA MÊME RUBRIQUE
-
VOS RÉACTIONS




Les transports aériensà consulter ici







