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  • F.D. | Crée le 05.04.2018 à 04h25 | Mis à jour le 05.04.2018 à 05h40
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    Les transporteurs scolaires, appuyés par des parents d’élèves et des habitants de Hienghène, ont manifesté pendant deux jours.

    Hienghène. Des travaux de réfection de la voirie ont été lancés hier à la suite du mouvement des transporteurs scolaires.

     

    Depuis mardi, les transporteurs scolaires, rassemblés en un nouveau collectif des usagers de la route, ont manifesté leur ras-le-bol face au mauvais état de la voirie dans la commune. « Les gens de Hienghène, en particulier ceux de la vallée, en ont marre », souligne Noël Tchillet, membre du collectif. « Les routes sont devenues impraticables. Ça dure depuis une trentaine d’années et rien n’est fait. Le ramassage scolaire est impacté, des enfants ne peuvent plus aller à l’école. »

    Les manifestants ont été accueillis hier par le maire, André Levy. « Avec les dernières intempéries, ça s’est vraiment dégradé », reconnaît le premier magistrat, élu en novembre dernier. « Des ponts ne sont plus praticables. » L’accès aux tribus de la Chaîne, jusqu’à Ouyaguette, est particulièrement difficile actuellement.

     

    Un ultimatum

    Le maire a annoncé lors de cette réunion que des travaux de réfection des routes ont commencé à être engagés le jour même et qu’il a dû faire appel à des entreprises privées, notamment pour s’occuper des ponts, car « la régie n’est pas assez étoffée ».

    Les membres du collectif ont par conséquent levé leur mouvement, mais préviennent : « Si à la rentrée après les vacances, rien n’est fait, on fera une autre manifestation. » « C’est malheureux d’en arriver là », regrette Noël Tchillet.

    Ce vaste chantier reste toutefois conditionné à la météo, car plusieurs accès sont encore glissants. La municipalité compte bien exploiter pleinement la semaine de vacances scolaires. « Toutes les mandatures qui nous ont précédés ont essayé de faire tant bien que mal », rappelle André Levy, qui prévient que ses quinze prochains jours vont être consacrés à cette problématique. « On va essayer de faire ce qu’on peut avec ce qu’on a, en cette période de restrictions budgétaires. »

     

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