- Julien Mazzoni | Crée le 02.10.2025 à 10h00 | Mis à jour le 14.10.2025 à 10h23ImprimerPlusieurs milliers de personnes de tous horizons ont fait le déplacement à Téné pour le Guidance Festival, samedi 27 septembre. Photo DRDevant le succès populaire rencontré par le Guidance festival, qui aurait réuni le samedi 27 septembre plus de 6 000 personnes sur la plaine de Téné, à Bourail, les organisateurs comptent bien en faire un rendez-vous annuel.
Les amateurs de reggae et de kaneka ont répondu présent au rendez-vous du Guidance Festival, le samedi 27 septembre, sur la plaine de Téné, à Bourail. Un rendez-vous festif et familial organisé en journée, sans alcool, sans débordement, dans des conditions de sécurité optimales et avec une affiche de qualité malgré le désistement de dernière minute de la tête d’affiche, Alpha Blondy : Mo' Kalamity, Ijahman, Kenyatta Hills (Culture), Baobab, Stan & The Earth Force (Vanuatu), Seeds, Yata, Suamata et Lyrics Kanak Gong ont enchanté le public.
Ils étaient au moins 6 500 selon un post qui a circulé sur la page Facebook de l’organisation, même si Meg Puleoto, la jeune gérante de Pulse Events, préfère rester discrète sur le chiffre exact de la fréquentation. "Ce qu’il faut retenir, c’est que tout s’est bien passé, avant pendant et après le festival, indique la jeune femme. Le maire de Bourail et les forces de l’ordre nous ont félicités pour la bonne tenue de l’événement. Le site a été rapidement libéré et rendu entièrement propre. C’est une vraie satisfaction."
Kenyatta Hills, parrain du festival
L’organisatrice espère s’appuyer sur ce succès populaire pour inscrire durablement le festival dans les rendez-vous culturels du pays. Pour preuve, Kenyatta Hills, le fils de l’iconique Joseph Hills, chanteur historique du groupe Culture, décédé en 2006, est pressenti pour devenir le parrain du festival. Accompagné des autres artistes du festival, il a symboliquement planté un sapin, ce mardi 30 septembre à la tribu de Petit Couli, en présence du grand chef Bergé Kawa, pour ancrer solidement et symboliquement ce nouveau festival dans la terre du pays. "C’est un pari réussi, s’enthousiasme Meg Puleoto. Nous avons gagné la confiance de nos partenaires et nous espérons organiser de nouveau le festival l’an prochain, toujours à Bourail mais sur deux jours."

Les artistes du festival, réunis autour du parrain, Kenyatta Hills, ont planté symboliquement un sapin à la tribu de Petit Couli. Photo DRBonne ambiance, restaurateurs satisfaits, artistes proches du public, qui n’ont pas hésité à aller au contact de cette foule hétéroclite… "Mission accomplie, selon l’organisatrice. C’est un festival non subventionné par les institutions. Mais on a réussi à démontrer que si on voulait, on pouvait bien faire les choses. Maintenant, l’objectif est de l’installer dans la durée." Si le Festival est officiellement fini et que la plupart des artistes ont quitté le Caillou, la Capverdienne Mo’Kalamity a repoussé son départ pour offrir un dernier concert acoustique au public calédonien. Ce sera ce jeudi 2 octobre, à 19 heures, au Bout du Monde. L’entrée est gratuite.
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