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    Nouvelle Calédonie
  • Nadège Bège, Bénédicte Lion, Karine Maurel et Edmond Jarzabek avec G.C. | Crée le 30.03.2018 à 04h25 | Mis à jour le 30.03.2018 à 06h58
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    À Pouembout, le pont qui permet d’accéder au lycée était proche d’être submergé, hier matin. Dans la soirée, la plupart des axes routiers étaient redevenus praticables. Photo DR
    MÉTÉO. Dans le sillage de la dépression tropicale Iris, passée à l’ouest, des trombes d’eau se sont abattues sur le pays ces trois derniers jours.De nombreuses routes ont été coupées, mais aucun incident grave n’a été recensé. Les éclaircies devraient être de retour dès aujourd’hui.

    Radiers submergés, routes coupées, tribus et quartiers isolés pendant de longues heures : la traînée de la dépression Iris a apporté trois jours de pluies abondantes qui ont compliqué la vie des habitants de la Grande Terre, de Yaté à Ouégoa, et sur les Loyauté. Si aucun incident sérieux n’avait été recensé hier soir, les scènes spectaculaires se sont multipliées.

    À Bourail, les débordements ont entraîné la fermeture de la RT1 dans la nuit de mercredi à jeudi, du côté du Trou aux perruches et à la sortie nord de la ville. Les gendarmes et les pompiers ont patrouillé sans relâche, secourant les conducteurs piégés par la montée des eaux.

    Ces derniers ont pu trouver refuge dans les deux centres d’hébergement ouverts par la municipalité. « Une vingtaine d’automobilistes ont été accueillis à Nandaï et un peu plus d’une trentaine ont passé la nuit dans la salle polyvalente située à côté du collège Louis-Léopold-Djiet », détaille le lieutenant Kerleguer, à la tête de la caserne des pompiers de Bourail. Le trafic a également été interrompu à Nékou, à Boghen, à Nessadiou, à Téné…

     

    Coupures en série

    Hier matin encore, les habitants de la Saoui, de la Pouéo, de la Taraudière et du lotissement FSH ont été bloqués chez eux pendant plusieurs heures. Au FSH, seuls quelques téméraires à bord de gros pick-up ou de camions ont pu rejoindre le village.

    Boulouparis non plus n’a pas été épargné par les intempéries. À Bouraké et à Kouergoa, les transports en commun n’ont pas pu récupérer les enfants pour les emmener aux écoles du village. Pour les écoliers, la journée d’hier a donc été synonyme de repos en attendant la décrue des rivières.

    Du côté de Koné, l’accès à la tribu de Baco a été rendu impossible dans la matinée, une fois le radier largement submergé.

    À Canala, les inondations ont rendu très difficile le passage sur la RPN3.

    À La Foa, l'eau est montée très haut au niveau de la passerelle Marguerite et la rivière a débordé sur la RT1, rendant la circulation très difficile au cours de la nuit de mercredi à jeudi. La route menant à Lebris à partir de la RT1 a été inondée et est restée impraticable une bonne partie de la journée.

    À Thio, un éboulement s’est produit près de la tribu de Kouaré. Il a été sécurisé par les gardes champêtres.

     

    Fin Du déluge

    Une dizaine de communes étaient concernées par la vigilance rouge, l’échelon maximal, depuis mercredi après-midi. Le dispositif a été levé hier après-midi. Seules les communes de Yaté, de Thio et de Canala demeurent en vigilance orange « fortes pluies ». Une pluie drue devrait encore tomber sur le sud de la côte Est, anticipait Météo-France Nouvelle-Calédonie dans son bulletin de 16 heures, hier. Plus au nord, les ondées s’annonçaient faibles, et la côte Ouest devrait être épargnée.

    Les trente autres communes sont donc désormais soumises à une vigilance jaune au maximum. « Les éclaircies sont de retour » claironne Météo-NC.

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