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    Nouvelle Calédonie
  • AFP | Crée le 28.10.2025 à 07h13 | Mis à jour le 28.10.2025 à 07h13
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    Les conclusions de la CMP seront examinées à l’Assemblée nationale mardi et au Sénat mercredi soir. Photo Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
    En commission mixte paritaire, députés et sénateurs sont parvenus, sans surprise, à un accord sur la proposition de loi organique visant à reporter les élections provinciales en juin 2026. La mention "accord de Bougival" a disparu du texte de loi.

    Une réunion de parlementaires des deux chambres a abouti lundi à un accord pour décaler à juin 2026 les élections provinciales prévues en Nouvelle-Calédonie en novembre, un report auquel une partie du camp indépendantiste est opposée. Une commission mixte paritaire (CMP) réunissant députés et sénateurs est parvenue sans surprise à un texte commun sur une proposition de loi organique transpartisane.

    Ce texte doit désormais être adopté à l’identique, à l’Assemblée nationale mardi et au Sénat mercredi soir. Une majorité se dégage dans les deux chambres, mais le dossier reste très sensible dans un archipel meurtri par de graves violences en 2024. L’examen de ce report avait été très compliqué à l’Assemblée nationale en raison d’un barrage d’amendements de La France insoumise, conduisant les soutiens du texte à renvoyer celui-ci directement à cette CMP pour éviter des dizaines d’heures de débat.

    Première étape

    Il vise à reporter les élections provinciales, cruciales pour la composition du Congrès et du gouvernement calédoniens, programmées d’ici au 30 novembre. Elles seraient décalées au 28 juin 2026 "au plus tard" selon le texte issu de la CMP.

    Le report de ces élections, soutenu par le gouvernement, constitue la première étape de la mise en place du fragile projet d’accord de Bougival sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, signé en juillet.

    Cet accord, qui prévoit notamment la création d’un "État de la Nouvelle-Calédonie" inscrit dans la Constitution, intègre aussi la question ultrasensible du "dégel" du corps électoral de ces élections provinciales, actuellement réservées à certains habitants seulement.

    Un geste d’apaisement

    Le report des élections pourrait permettre l’adoption d’une révision constitutionnelle susceptible d’élargir ce corps électoral d’ici le printemps. Mais le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principale coalition indépendantiste en Nouvelle-Calédonie, a finalement rejeté le projet d’accord de Bougival après sa signature et s’oppose à ce report.

    Dans un geste d’apaisement, lundi, les parlementaires de la CMP ont retiré la mention de l’accord de Bougival du texte de loi. Le report des élections provinciales est désormais justifié pour "permettre la poursuite de la discussion, en vue d’un accord consensuel sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie", selon la rédaction retenue, consultée par l’AFP.

    "Il y a cette volonté de donner du temps au temps […] C’est un message politique que le texte veut envoyer au FLNKS", a expliqué à l’AFP le député LR Philippe Gosselin.

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