fbpx
    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 14.06.2024 à 13h56 | Mis à jour le 14.06.2024 à 13h56
    Imprimer
    Un policier municipal a été condamné pour des faits de violences policières, commises le 25 mai au 6e km. Photo d'illustration/Jean-Alexis Gallien-Lamarche
    Une enquête avait été ouverte le 30 mai à la suite de la publication d’une vidéo montrant un agent de la police municipale porté un violent coup de pied à un homme interpellé et menotté, au 6e km.

    Un agent de la police municipale de Nouméa a été condamné, le 7 juin, pour "violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique", informe le procureur de la République, Yves Dupas, dans un communiqué publié ce vendredi 14 juin. Cette condamnation fait suite à l’enquête ouverte le 30 mai par le parquet, après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant un policier porté un violent coup de pied à un homme, assis par terre et menotté.

    Les faits remontent au 25 mai, rue Jacques-Iékawé, au 6e km. Vers 23 heures, une patrouille de la police municipale repère un groupe de jeunes qui tentent de s’introduire dans un commerce. Les policiers parviennent à interpeller un des jeunes, après une course-poursuite sur 150 mètres. Après l’avoir menotté, puis assis sur le trottoir dans l’attente de son placement dans un véhicule de police, le policier municipal mis en cause a admis avoir porté un coup de pied dans la tête de l’interpellé.

    "Violences totalement illégitimes"

    "L’examen médical mettait en évidence la présence de plusieurs contusions, notamment au niveau de la mandibule, justifiant une incapacité totale de travail de deux jours", indique le procureur. Un geste "impulsif, par colère, dans une réaction aux outrages et au comportement agressif de l’intéressé", a expliqué l’agent de police. Le jeune interpellé, âgé de 18 ans, aurait proféré de "multiples insultes à l’égard des policiers".

    Poursuivi du chef de "violences volontaires suivies d’une incapacité totale de travail n’excédant pas 8 jours par personne dépositaire de l’autorité publique", le policier mis en cause était également en récidive légale à la suite d’un premier jugement, en 2021, pour "violences par conjoint ou concubin". L’agent a été condamné à une peine de sept mois d’emprisonnement ajoutée à la révocation de la peine de trois mois avec sursis prononcée en 2021. Le tribunal a également prononcé à son encontre une interdiction d’exercer une fonction publique pour une durée de cinq ans, assortie d’une interdiction de détenir ou de porter une arme, pendant cinq ans également.

    "À la lumière de cette condamnation pénale prononcée à l’encontre d’un policier municipal poursuivi pour des violences totalement illégitimes, je tiens à souligner, une nouvelle fois, que l’institution judiciaire exerce ses missions avec objectivité et impartialité et en toute indépendance", conclut Yves Dupas.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS