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    Nouvelle Calédonie
  • Outremers360 | Crée le 21.10.2023 à 17h02 | Mis à jour le 21.10.2023 à 18h02
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    L’étude vise à mieux comprendre les comportements des pélagiques, notamment les thons, dans la région du Pacifique occidental et central. Photo Marc Taquet / IFREMER / IRD
    La Communauté du Pacifique Sud (CPS) et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) avaient annoncé le lancement d’une troisième campagne scientifique Warmalis, cette fois-ci d’Est en Ouest, de Papeete en Polynésie française à Kavieng en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Partie le 25 septembre de Tahiti, elle vient de faire, à mi-chemin, une escale aux Kiribati. Le point sur cette mission avec notre partenaire Outremers360.

    Warmalis 3 est la troisième campagne de cette série réalisée au sein du projet Micropac, le micronecton du Pacifique. Si les précédentes campagnes Warmalis 1 et Warmalis 2, conduites respectivement en 2020 et 2021, ont exploré le Pacifique ouest et central du sud vers le nord, cette troisième mission est dédiée à la traversée du Pacifique d’Est en Ouest, en partant de Papeete en Polynésie française jusqu’à Kavieng en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

    L’Antéa, navire de la Flotte océanographique française, passe par les ZEE de Kiribati, Jarvis, Howland Baker, Nauru, des États fédérés de Micronésie et de la Papouasie Nouvelle-Guinée.


    La campagne, séparée en deux parties, compte une trentaine de stations d’échantillonnage. Illustration IRD

    Cette campagne traverse le Pacifique le long de l’équateur. Étant donné la distance parcourue, les équipes scientifiques ont fait escale à Tarawa aux Kiribati, mercredi, séparant ainsi la mission en deux parties de trois semaines chacune. Cette escale permet à la fois de ravitailler le navire en vivres et en fuel, et d’embarquer une nouvelle équipe scientifique.

    14 prélèvements déjà réalisés

    La campagne a débuté le 25 septembre de Papeete. L’équipe a eu cinq jours de transit avant de rejoindre l’équateur, plus au nord de la capitale polynésienne. Durant cette première partie, les scientifiques ont réalisé 14 stations d’échantillonnage avant leur arrivée à Tarawa. Après cette escale aux Kiribati, le bateau doit poursuivre sa route vers l’ouest. Dix-sept nouvelles stations d’échantillonnage sont prévues sur cette deuxième partie avec une arrivée à Kavieng, au Nord de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le 8 novembre.


    Une scientifique présente une larve de langouste. Photo IRD

    Pour "une gestion durable des ressources pélagiques"

    L’objectif du projet est de "comprendre le fonctionnement de l’écosystème océanique pélagique et de déterminer son influence sur les ressources en thon dans la région du Pacifique occidental et central", explique l’IRD. "Les scientifiques étudieront les niveaux trophiques intermédiaires (zooplancton et micronecton) des grands écosystèmes pélagiques du Pacifique d’où proviennent plus de 50 % des captures mondiales de thon. Le zooplancton et le micronecton sont des éléments qui relient les facteurs physiques/chimiques de l’océan, qui influencent leur distribution et leur abondance, à la mégafaune (par exemple le thon, les mammifères marins, les oiseaux de mer) qui sont leurs prédateurs. Le but du projet Warmalis est de combler l’importante lacune dans les connaissances sur les grands écosystèmes pélagiques du Pacifique."


    Un filet à zooplancton est en cours de préparation à bord de l’Antéa, navire de la flotte océanographique française. Illustration IRD

    Ces connaissances scientifiques permettront alors "une gestion durable des ressources pélagiques en comprenant le fonctionnement des écosystèmes pélagiques (du niveau physique aux niveaux biologiques intermédiaires) et en collectant des observations pour valider et améliorer les modèles d’écosystèmes utilisés pour analyser les ressources en thon (Seapodym)". Les campagnes Warmalis sont pluridisciplinaires, les chercheurs collectent des "données physico-chimiques de l’eau de mer ainsi que des données sur le zooplancton et le micronecton", ajoute l’IRD.

    Une première mission partie de Nouméa

    "Pour caractériser les conditions physico-chimiques et la production primaire, ils mesureront la température, la salinité, l’oxygène, la fluorescence, la lumière, les courants, les nutriments, les pigments photosynthétiques, l’abondance du phytoplancton, la production primaire, les communautés phytoplanctoniques. La production secondaire (zooplancton, micronecton) sera mesurée par échantillonnage acoustique (TAPS, WBAT, AZFP, S-ADCP, EK60) et au filet pour zooplancton et pour micronecton", conclut l’Institut scientifique français.

    Pour rappel, la première campagne Warmalis, en septembre 2021, avait sillonné le Pacifique occidental, du Sud au Nord, en partant de Nouméa en Nouvelle-Calédonie pour rejoindre Kosrae, dans les États Fédérés de Micronésie. La seconde est partie de Papeete vers les eaux internationales au Nord des Kiribati, en septembre 2022, pour une campagne dédiée au Pacifique central, du Sud au Nord.

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