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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 28.07.2025 à 11h58 | Mis à jour le 28.07.2025 à 11h58
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    Le président de la Feinc, Xavier Benoist (à gauche) et Nicole Moreau, présidente de la CPME, lors d’un échange avec le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, au forum économique organisé début juillet à Paris. Photo CPME
    Les deux organisations patronales voient dans le compromis signé le 12 juillet entre indépendantistes et non-indépendantistes un "tournant structurant" et un nouveau "souffle" pour les entreprises, mais attendent toutefois qu’il se traduise en "actes concrets" pour transformer le modèle économique calédonien.

    L’accord signé entre indépendantistes et non-indépendantistes le 12 juillet à Bougival fait réagir au-delà de la sphère politique. Dans un communiqué diffusé ce lundi 28 juillet, la Confédération des petites et moyennes entreprises en Nouvelle-Calédonie (CPME-NC) s’est dite "satisfaite qu’un projet d’accord politique ait été signé". Un compromis qui pourrait "redonner de l’espoir et du souffle aux chefs d’entreprise, aux investisseurs, aux salariés et à celles et ceux qui vont pouvoir bénéficier de cette création de valeur : la population calédonienne", estime le syndicat.

    Il n’empêche : "Ce projet d’accord ne suffira pas à sortir la Nouvelle-Calédonie de l’ornière", affirme la CPME, qui entend continuer à se "mobiliser pour relancer une économie qui doit impérativement se réformer".

    Qualifiant la signature de "première étape", la confédération mise désormais sur "un accord économique ambitieux", dans le prolongement du forum économique et social qui s’est tenu à Paris, début juillet, en parallèle du sommet sur l’avenir institutionnel. Ces deux jours d’échanges entre les responsables politiques, les acteurs économiques et les partenaires sociaux se sont conclus par l’inscription d’un "pacte de refondation économique et financière" dans l’accord de Bougival.

    "Nouveau modèle de société"

    Reste désormais à le traduire "en actes concrets pour les entreprises calédoniennes, les salariés, les familles et les jeunes, qui veulent pouvoir se projeter sereinement vers l’avenir", demande la CPME, qui indique attendre également beaucoup de la mission interministérielle créée lors du forum et présidée par Claire Durrieu, la directrice de cabinet de la ministre du Budget, Amélie de Montchalin. "Ce n’est qu’ensemble que nous réussirons le pari de la reconstruction et de la refondation", conclut le syndicat.

    Autre organisation patronale, la Fédération des entreprises et des industries de Nouvelle-Calédonie (Feinc) s’est également prononcée sur l’accord dans un communiqué diffusé ce lundi. Elle salue un compromis qui "pose enfin les bases d’un nouveau modèle de société et d’un projet économique structurant" et représente un moyen de "reconstruire la confiance et d’amorcer une relance durable". La Feinc propose ainsi de fonder le futur accord économique qui découle du compromis politique autour de cinq piliers : "la reconnaissance de notre diversité et de notre patrimoine" ; "la relance de la production locale de biens et de services" ; "l’investissement et la création de valeur ajoutée locale" ; "l’assainissement des finances publiques et sociales" et "une réforme de la fiscalité et du financement social". Elle appelle ainsi à la "mobilisation collective" pour construire une "nouvelle trajectoire".

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