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    Nouvelle Calédonie
  • LNC | Crée le 22.05.2024 à 17h27 | Mis à jour le 22.05.2024 à 17h28
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    Jacques Lalié, le président de la province des Îles, a écrit au chef de l’État avant son arrivée en Nouvelle-Calédonie. Photo Archives LNC
    Dans une lettre adressée à Emmanuel Macron, le président de la province des Îles rappelle au chef de l’État que "la paix et la stabilité de la Nouvelle-Calédonie reposent en grande partie sur l’existence de ce corps électoral". Et lance un "appel à la discussion" en vue d’un accord global assorti d’une période transitoire de "quinze à vingt ans".

    Avant l’arrivée du président de la République sur le territoire, Jacques Lalié a souhaité lui "partager" sa vision de l’avenir, qui marie " les intérêts du peuple kanak avec ceux de l’ensemble de la population calédonienne" donc ceux " de la France dans le Pacifique ".

    Pour le président de la province des Îles, la décision de l’Assemblée nationale de proposer au Congrès de Versailles l’ouverture du vote aux prochaines élections provinciales à tous les résidents de Nouvelle-Calédonie présents depuis dix ans, s’est faite "contre l’avis du peuple kanak" et "aggrave encore davantage les tensions. Votre initiative unilatérale remet en question les accords de paix et conduit au détricotage progressif du statut de citoyenneté calédonienne prévu par l’accord de Nouméa ", estime l’élu.

    "Vous nous avez entendus, mais pas écoutés"

    Jacques Lalié pense que " la stratégie " du chef de l’État " d’ignorer les appels au retrait du texte de certains de vos soutiens locaux sans compter bien sûr le risque de désolidarisation nationale… serait tragique " avant d’ajouter : "Je constate que votre gouvernement nous a entendus, mais pas écoutés… "

    Afin d’en finir avec les inégalités et mener une véritable politique de rééquilibrage, le président de la province des Îles propose de "sortir de ce schéma et reconnaître la spécificité de la Nouvelle-Calédonie afin de lui permettre une véritable autonomie." Un "accord global" dans lequel "nous pourrions proposer une période transitoire de quinze à vingt ans au terme de laquelle la souveraineté en partenariat ou en association avec la France serait établie", soumet Jacques Lalié.

    "Aujourd’hui, le retrait du projet de loi constitutionnelle au prochain congrès de Versailles est la voie d’apaisement nécessaire à la reprise du dialogue des acteurs politiques vers un accord global qui prenne réellement en compte les revendications légitimes du peuple kanak ", conclut le président des Îles.

    Retrouvez l’intégralité de la lettre de Jacques Lalié adressée au président de la République ci-dessous :




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