- A.T. | Crée le 10.12.2024 à 08h07 | Mis à jour le 10.12.2024 à 08h24ImprimerRoberst Xowie, Georges Naturel, Nicolas Metzdorf etEmmanuel Tjibaou ont été reçus par Emmanuel Macron, fin juillet dernier. Photo DRLes sénateurs et députés calédoniens, ont engagé une démarche commune, pour formuler une demande à caractère "exceptionnel" au chef de l’État, à savoir que les mesures du projet de loi de finances spécifiques à la Nouvelle-Calédonie soient sérieusement prises en compte par le futur Premier ministre qu’il nommera. Et ce, afin de "trouver une réponse adaptée à cette situation inédite" dans le pays.
Indépendantistes et non-indépendantistes ont écrit, main dans la main, une lettre transpartisane pour interpeller le président de la République, Emmanuel Macron, que les quatre parlementaires avaient déjà rencontré dans une démarche commune, en juillet dernier.
À la suite de la chute du gouvernement de Michel Barnier, les élus calédoniens tiennent à adresser une requête à caractère "exceptionnel" pour soutenir "les besoins urgents" de la Nouvelle-Calédonie, "lourdement fragilisée par une crise économique, sociale et politique sans précédent".
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Dans ce courrier, également destiné aux chefs de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet et du Sénat, Gérard Larcher, Nicolas Metzdorf, Emmanuel Tjibaou, Robert Xowie et Georges Naturel ne cachent pas leur inquiétude sur la période incertaine institutionnelle qui s’ouvre au niveau national.
"La population calédonienne en grand désarroi"
"La censure récente et l’absence de loi de finances avant la fin de l’année placent notre collectivité dans une situation particulièrement critique. Dans ce contexte, nous vous prions de veiller à ce que les mesures du projet de loi de finances spécifiques à la Nouvelle-Calédonie puissent être intégrées, par le futur Premier ministre que vous nommerez, dans la loi spéciale que vous avez annoncée, écrivent les parlementaires, formulant une autre possibilité. Si le droit ne le permet pas, il est impératif que ces mesures puissent être votées dès les premiers jours de 2025. Une telle démarche constituerait un signal fort de solidarité nationale à l’égard de la Nouvelle-Calédonie et de reconnaissance de ses défis particuliers. […] La continuité de l’État et la responsabilité à l’égard de la population calédonienne en grand désarroi appellent une réponse adaptée à cette situation inédite."
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