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    Nouvelle Calédonie
  • A.T. | Crée le 13.12.2025 à 11h42 | Mis à jour le 13.12.2025 à 11h46
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    Selon Nicolas Meztdorf : "entre la radicalisation des indépendantistes et la carence de l’État, les seuls qui sont exempts de tout reproche sont les non-indépendantistes." Photo Anthony Tejero
    Alors que le tribunal administratif vient de condamner l’État à rembourser un assureur reconnaissant sa responsabilité dans les émeutes, le député loyaliste Nicolas Metzdorf tient à faire une "mise au point immédiate" sur les responsables de ces destructions, qu’il attribue "à la CCAT et à trente ans de radicalisation indépendantiste".

    C’est une décision qui pourrait faire jurisprudence. Le tribunal administratif de Nouméa a condamné, ce jeudi 11 décembre, l’État à verser plus de 28 millions d’euros, soit près de 3,3 milliards de francs, à l’assureur Allianz, jugeant sa "responsabilité" engagée dans les dégâts causés dans la zone commerciale de Kenu-In, lors des émeutes de mai 2024. Et ce, pour n’avoir pas mis en place "un niveau raisonnable de sécurité" et ne pas avoir tiré les conséquences "des alertes et des demandes formulées par le haut-commissaire de la République" de l’époque.

    Un jugement, que le député Nicolas Metzdorf, sans le remettre en cause, tient "immédiatement" à nuancer, exhortant la population "à ne pas se tromper de responsables" dans la crise insurrectionnelle.

    "Si la Nouvelle-Calédonie est détruite aujourd’hui, ce n’est pas à cause de l’État, mais à cause de la CCAT et de trente années de radicalisation indépendantiste. L’État n’est pas l’incendiaire, martèle l’élu loyaliste, dans un communiqué de presse diffusé ce samedi 13 décembre. Les seuls responsables du chaos, ceux qui ont pillé et brûlé, sont les émeutiers qui ont lobotomisé une partie de la jeunesse."

    "La position de Bercy est intenable"

    Pour autant le député entend également tirer profit de ce jugement du tribunal administratif, qui atteste des failles de l’État en matière de sécurité, pour interpeller Bercy, afin que l’Hexagone arrête de verser des aides au Caillou sous la forme d’emprunt, au vu de sa responsabilité avérée par la justice. Une demande qui se fait de plus en plus pressante dans les rangs des responsables politiques calédoniens, à commencer par le gouvernement d’Alcide Ponga.

    "La position actuelle de Bercy est inacceptable. Prêter de l’argent à la Nouvelle-Calédonie avec des taux d’intérêt prohibitifs pour qu’elle se reconstruise seule, alors que l’État est fautif, s’apparente à un largage du territoire, estime Nicolas Metzdorf. Nous méritons mieux que d’être traités comme des pays du Tiers-monde à qui l’on fait la charité sous condition. L’État doit assumer sa faute : il ne s’agit plus d’aider, mais de réparer. Les prêts doivent devenir les subventions promises." Autrement-dit, "il est hors de question que les Calédoniens, victimes de la barbarie des uns et de la faiblesse des autres, paient aujourd’hui l’addition à travers des impôts ou de la dette."

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