Pilote de la mission du dialogue qui a ramené la paix en Calédonie en 1988 et permis les accords de Matignon ce dernier en parlant de la culture Kanak a notamment affirmé : " On peut penser qu'il y a une force dans cette culture qui fait que tôt ou tard, ils seront en situation d'acquérir cette souveraineté, voire cette indépendance dont on parle depuis des années. A titre personnel, je pense aujourd'hui que le plus tôt sera le mieux ".

De quoi susciter l'indignation des Loyalistes : " Oublié de tout et de tous, Christian Blanc cherche aujourd'hui à se rappeler au souvenir de l'Histoire. Au travers de la publication d'un livre, l'ancien haut-fonctionnaire a débarqué dans l'actualité du territoire en ce week-end de Pâques, pour dire tout le mal qu'il pense des Calédoniens et la vénération qu'il porte à la culture kanak."

" Christian Blanc fut l'homme de la mission du dialogue, le conseiller de Michel Rocard, l'homme qui avait contribué à redonner un avenir à la Calédonie en 1988. Mais il fut aussi et surtout, le conseiller d'Edgar Pisani, de sinistre mémoire qui, en 1984 voulait imposer l'indépendance à la Nouvelle-Calédonie. Il fallut le courage et la détermination de Jacques Lafleur et des partisans de la Nouvelle-Calédonie dans la France, pour s'opposer à ce funeste projet ".

" Nous, les Loyalistes, nous disons qu'à l'heure où la Nouvelle-Calédonie se cherche un avenir qu'elle espère serein, il est déplorable que Christian Blanc, l'homme des années de cendre, vienne nous faire la leçon et réaffirmer les idées mauvaises et dangereuses, qui, à son époque, ont fait vaciller l'espoir. "

" La Nouvelle-Calédonie et les Calédoniens n'ont pas besoin de ces gens dont les comportements et les erreurs répétées, ont contribué à la fracture de notre société et aux affrontements entre nous. La haine que Christian Blanc porte aux Calédoniens ne doit pas nous faire oublier l'essentiel. C'est à nous qu'il incombe désormais de trouver ensemble, par le dialogue et dans la paix, le chemin de notre avenir. Christian Blanc est aujourd'hui oublié. Qu'il demeure dans l'oubli. "