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    Nouvelle Calédonie
  • Jean-Frédéric Gallo | Crée le 09.04.2021 à 21h12 | Mis à jour le 09.04.2021 à 21h15
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    La question de la date risque d'être âprement discutée. Photo Thierry Perron

    « L'État, signataire et garant de l'accord de Nouméa, respectera sa parole et organisera ce référendum avant le mois d'octobre 2022. Les préparatifs débuteront prochainement, en association étroite avec le Comité des signataires ». C'est acté depuis jeudi soir, les Calédoniens retourneront aux urnes pour une troisième fois pour décider de l'avenir, après la demande des indépendantistes auprès de l'État.

    Dont acte pour les Loyalistes, qui, par voie de communiqué, « alertent l'État sur un risque majeur, mais réel, de retour aux affrontements, en organisant un 3e référendum binaire. Rappelons-nous en effet dans quelles conditions de violences et d'intimidation s'est déroulé le 2e référendum dans certains bureaux de vote. »

    Le mouvement, rassemblant notamment l'Avenir en confiance et Générations NC, fait référence à l'histoire : « Ce risque serait encore plus grand si la campagne référendaire venait à se chevaucher avec la campagne présidentielle, comme cela s'est passé en 1988. Dans ces conditions, les Loyalistes, ayant acté le refus des indépendantistes de prendre part à toute recherche de solution consensuelle, demandent à l'État que le référendum soit organisé le plus tôt possible, c'est-à-dire avant la fin de cette année 2021. »

    Pour Générations NC, la porte-parole Nina Julié évoque l'exaspération à venir. « Les Calédoniens n'en peuvent plus de vivre dans l'incertitude. C'est mauvais pour l'économie et pour le vivre ensemble. Tous les sujets deviennent des prétextes d'affrontements politiques dont certains se sont traduits par des affrontements violents sur le terrain ».

    Calédonie ensemble, qui s'est toujours opposé aux 2e et 3e référendums prévus par l'accord de Nouméa, « dans la mesure où ces consultations sont facultatives », prône le dialogue afin de construire une sortie « intelligente et consensuelle ».

    « Les échanges prochains sous l'autorité du président de la République, nous offrent une ultime opportunité de sortir de la nasse référendaire dans laquelle nous sommes engagés, analyse le mouvement, qui indique qu'à présent deux solutions se présentent :  »Soit les discussions prévues à Paris, fin mai, nous permettent de poser les bases d'un référendum de rassemblement. Dans cette hypothèse, la date de septembre 2022 fait sens [...]. Soit ces discussions sont infructueuses parce que les indépendantistes continuent d'enfermer notre avenir dans un référendum binaire. Dans ce cas, il est inutile d'attendre une année de plus. Autant organiser dès lors le 3e référendum dès la fin de l'année 2021.« 

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