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    Nouvelle Calédonie
  • Florent Caffery florent.caffery@lnc.nc | Crée le 13.03.2023 à 17h20 | Mis à jour le 13.03.2023 à 18h04
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    Les infirmiers s'étaient mobilisés le 7 mars dernier. Photo Jean-Frédéric Gallo
    Toujours pas reçus par le gouvernement, les infirmiers libéraux pourraient durcir leur mouvement. Aucun nouveau patient n'est actuellement pris en charge pour des soins.

    Depuis mardi dernier, les infirmiers libéraux sont en grève illimitée des nouveaux soins. Une centaine de professionnels s'étaient positionnés au pied du gouvernement, exigeant que leurs indemnités de déplacement et le prix des actes soient revus à la hausse (il n'y a eu aucune revalorisation depuis 13 ans).

    "Les dirigeants font l'autruche"

    En ce début de semaine, le mouvement est toujours d'actualité. "Nous n'avons eu aucun signal de la part du gouvernement, déplore Laure Favreau, présidente du syndicat des infirmiers libéraux. Les dirigeants font l'autruche. Quand on voit le mouvement où les rouleurs se sont mobilisés (contre la réforme du Ruamm, NDLR), ils ont été rapidement reçus. Malheureusement de mon côté je n'ai pas de rouleurs sous la main." Pour autant, les infirmiers mobilisés ne prennent toujours pas en charge de nouveaux patients. Clairement, des nouveaux patients en sortie de chirurgie au Médipôle doivent rester à l'hôpital si aucun infirmier ne peut réaliser ses soins en raison de la grève. "Le mouvement est bien suivi, poursuit la représentante syndicale, à travers tout le territoire. Nous ne voulons pas mettre les patients en difficulté, mais nous sommes obligés de tirer la sonnette d'alarme auprès d'eux, des prescripteurs et des pouvoirs publics. Il ne faut pas croire que l'on fait ça de gaieté de cœur, ça va à l'encontre de toutes nos valeurs que l'on défend dans notre métier. Mais à un moment on doit dire stop." Ce jeudi, l'assemblée générale des infirmiers libéraux devrait permettre d'affiner la suite à donner à cette grève qui pourrait se durcir. "Des infirmiers évoquent déjà la possibilité de fermer les cabinets, ce qui conduirait à l'impossibilité pour certains patients de recevoir des soins plus importants. Nous avons un manque à gagner, c'est évident, mais on doit être entendu par le gouvernement."

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