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    Nouvelle Calédonie
  • Sébastien DUVAL / AFP | Crée le 08.04.2024 à 08h54 | Mis à jour le 12.04.2024 à 16h01
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    Peato Mauvaka (L), le talonneur calédonien de Toulouse, a inscrit le premier essai du match dès la sixième minute. Photo Lionel BONAVENTURE / AFP
    Pas de surprise : meilleure équipe de la phase de poules, Toulouse s’est qualifié en patron dans la nuit de dimanche à lundi pour les quarts de finale de Champions Cup aux dépens du Racing 92 (31-7), trop diminué pour rivaliser avec les coéquipiers de Peato Mauvaka. Le Calédonien a mis les rouge et noir sur la bonne voie en inscrivant le premier essai en début de match.

    Un essai du Calédonien Peato Mauvaka dès la sixième minute a mis Toulouse sur une voie royale face au Racing 92. Les quintuples champions d’Europe se sont finalement imposés 31-7 et auront droit le week-end prochain, dans le même stade Ernest-Wallon, à une revanche de la demi-finale perdue en 2020 contre Exeter (28-18).

    Les Anglais avaient été sacrés cette année-là en battant en finale les Racingmen, qui n’y arrivent décidément pas dans la compétition, dont ils ont échoué trois fois sur la dernière marche (2016, 2018 et 2020).

    Cela ne sera pas encore pour cette année. La faute d’abord à une phase préliminaire laborieuse, avec un seul succès en quatre matches, qui les a contraints à ce déplacement forcément compliqué à Toulouse.

    La faute aussi à un concours de circonstances malheureux et aux absences conjuguées de leur demi de mêlée Nolann Le Garrec, victime d’une commotion en championnat, de leur ouvreur Antoine Gibert et de leur talonneur Camille Chat.

    De retour sur les terrains, le troisième ligne sud-africain Siya Kolisi, blessé à une cheville, a en plus été contraint de sortir dès la 21e minute et plusieurs de ses coéquipiers (Wame Naituvi, Ibrahim Diallo, Martin Méliande) ont subi le même sort.

    "On doit avoir plus de profondeur pour pouvoir jouer sur les deux tableaux. C’est le cas de Toulouse ou du Leinster", a regretté le manager anglais du club des Hauts-de-Seine Stuart Lancaster.

    Barassi blessé

    La faute, enfin, à la supériorité manifeste des Toulousains, qui ont fait de la Champions Cup une priorité cette saison après avoir été sortis deux fois de suite en demi-finale par les Irlandais du Leinster.

    Dans la lignée de leur copie parfaite en poule, avec quatre succès bonifiés en autant de matches, ils ont signé un nouveau récital, avec cinq essais à la clé.

    Le talonneur international calédonien Peato Mauvaka, préféré à Julien Marchand pour débuter, a d’abord concrétisé très rapidement, sur un ballon porté (6e), la domination des avants haut-garonnais.

    Malgré un engagement défensif bien supérieur à celui parfois montré en Top 14, les champions de France en titre ont ensuite peiné à sortir de leur camp en raison d’un fort vent contraire.

    Jusqu’à ce mouvement collectif d’envergure conclu par l’ailier Matthis Lebel (34e). Son quatrième essai de la saison en Champions Cup et le onzième toutes compétitions confondues.

    Paul Costes (56e) – entré en jeu dès la 25e minute à la place de Pierre-Louis Barassi, touché aux côtes et probablement forfait pour le quart -, son binôme Pita Ahki (69e), très bon, et Alexandre Roumat (80e+1), après un beau numéro de Thibaud Flament, ont fait gonfler le score dans le deuxième acte.

    Le talonneur de secours Eddy Ben Arous (75e), habituel pilier, aura tout de même sauvé l’honneur des Franciliens.

    70 minutes pour Ntamack

    Titularisés ensemble pour la première fois depuis le mois d’août 2023, Dupont et Ntamack, très justes, n’ont pas marqué, mais ont apporté leur pierre à l’édifice toulousain.

    En l’absence de Thomas Ramos, insuffisamment remis d’une grosse contusion à la crête iliaque, l’arrière écossais Blair Kinghorn a été choisi comme buteur, avec un manque de réussite sans conséquence (3 sur 6).

    Déchargé de cette responsabilité, Ntamack s’est concentré sur l’animation du jeu et il l’a plutôt bien fait, avec notamment quelques prises d’intervalles tranchantes, lors de ses 70 minutes sur le terrain.

    "Il amène une forme de sérénité. Je l’ai trouvé entreprenant défensivement, il a tapé fort", a commenté son manager Ugo Mola. "Après, à la 50e minute, je voyais qu’il me regardait assez régulièrement (pour sortir). Il a été arrêté huit mois, il faut évidemment qu’il retrouve du rythme".

    Ntamack aura vite l’occasion de le confirmer sa montée en puissance face à Exeter, tombeur de Bath (21-15) ce week-end.

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