- AFP | Crée le 20.10.2025 à 17h22 | Mis à jour le 20.10.2025 à 17h23ImprimerLe Premier ministre australien, Anthony Albanese est arrivé ce lundi 20 octobre à Washington pour s’entretenir avec le président américain, Donald Trump. Photo AFP DAVID GRAYLe Premier ministre australien, Anthony Albanese est arrivé aux États-Unis pour une rencontre très attendue avec le président Donald Trump, au cours de laquelle ils devraient discuter du pacte Aukus, mais aussi de gisements de minerais.
Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, doit rencontrer ce lundi 20 octobre, à Washington, le président américain, Donald Trump, et défendre la richesse de son pays en minerais essentiels, afin de desserrer l’étau chinois sur ce marché.
L’Australie est assise sur des gisements importants de lithium, de cobalt, de manganèse et même de terres rares, utilisées dans des produits cruciaux tels que les semi-conducteurs, les équipements militaires, les véhicules électriques et les éoliennes.
Influence grandissante de la Chine
Le marché est actuellement archi-dominé par la Chine, accusée de profiter de sa position pour mettre la pression sur ses partenaires commerciaux, ce qui inquiète les États-Unis.
Donald Trump a brandi en octobre la menace de droits de douane supplémentaires de 100 % pour la Chine en réponse à ses réductions d’exportations de ces terres rares, même s’il a ensuite assoupli son discours et que les deux parties se sont accordées sur de nouvelles négociations commerciales.
De son côté, Canberra craint l’influence grandissante de Pékin dans le Pacifique et cherche à se présenter devant Washington comme un allié de choix.
Anthony Albanese, qui s’attend à une rencontre "positive et constructive" avec Donald Trump, a dévoilé en avril un plan de réserve stratégique de minerais essentiels destinée aux "partenaires clés" de l’Australie, tels que les États-Unis, pour contourner la Chine.
À Washington, le ministre australien de l’Économie, Jim Chalmers, a assuré vendredi que son pays avait "beaucoup à offrir" en la matière.
Coopération militaire
Canberra cherche par ailleurs à obtenir le soutien de Donald Trump à un pacte de 2021 visant à armer l’Australie en sous-marins US Virginia, des engins d’attaque nucléaires furtifs. La livraison d’au moins trois unités était prévue sous quinze ans, avec en prime un transfert de technologie, dans le cadre de leur alliance Aukus (qui comprend aussi le Royaume-Uni).
Mais Donald Trump a demandé en juin de passer en revue cet accord de coopération militaire pour s’assurer qu’il soit aligné avec sa politique défendant "l’Amérique d’abord".
Le sujet Aukus devrait être à l’ordre du jour lundi, tout comme les droits de douane, alors que l’Australie est frappée par une surtaxe de 10 % sur ses biens.
"La Chine va probablement être le centre d’attention des discussions même si elle est rarement mentionnée publiquement : Aukus, les minerais essentiels, les technologies cyber et cruciales sont des sujets prioritaires, et concernent tous la Chine", selon Justin Bassi de l’Australian Strategic Policy Institute, un groupe de réflexion partiellement financé par le ministère de la Défense australien.
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