- AFP | Crée le 17.09.2025 à 08h35 | Mis à jour le 17.09.2025 à 14h15ImprimerLe Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Le Premier ministre australien Anthony Albanese et son homologue papouasien James Marape ne sont pas parvenus à signer un traité de défense mutuelle, alors que l'Australie participe aux manifestations du 5 Photo AFP / StringerL’Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée devaient signer mercredi 17 septembre un accord qui prévoyait un engagement entre les deux pays à se "défendre mutuellement" en cas d’attaque, selon les termes d’un nouveau traité. La signature aura finalement lieu "après des procédures gouvernementales dans les deux pays".
"Les parties, en respectant la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de chacune, s’engagent à se défendre mutuellement." C’est ce que prévoyait un nouveau traité qui devait être signé mercredi 17 septembre entre le Premier ministre australien Anthony Albanese et son homologue papouasien James Marape à Port-Moresby, capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui fête mardi ses 50 ans d’indépendance vis-à-vis de l’Australie. Ce texte intervient alors que la Chine cherche à étendre son influence dans la région en multipliant les partenariats avec des archipels du Pacifique, à l’image des îles Salomon en 2022.
Les deux pays n’ont finalement pas signé le document prévoyant une défense mutuelle en cas d’attaque, ont annoncé les deux parties. La signature aura lieu "après des procédures gouvernementales dans les deux pays", ont indiqué les deux capitales, sans préciser la raison de ce report.
Accord "historique"
Le traité "Pukouk" précise que Canberra et Port-Moresby "agiront pour faire face au danger commun, en respect de leurs modalités constitutionnelles" dans un contexte de "menaces émergentes pour leurs intérêts nationaux et la sécurité régionale". Celui-ci prévoit également "l’intégration et l’interopérabilité" des forces armées australiennes et papouasiennes, en plus de permettre aux citoyens des deux alliés de s’engager dans l’armée de l’autre.
Lundi, le ministre de la Défense australien, Richard Marles, avait évoqué un accord "historique", au moment où son pays cherche à renforcer ses alliances locales face à la Chine. La semaine dernière, le Premier ministre australien Albanese était au Vanuatu pour discuter d’un possible accord renforçant les relations bilatérales. Mais rien n’a été signé. Le dirigeant vanuatais, Jotham Napat, craignait que les termes du partenariat n’empêchent l’archipel d’accéder aux financements d’autres pays pour des "infrastructures essentielles". La Chine a investi des milliards de dollars dans des petits États océaniens cette dernière décennie, y finançant la construction d’hôpitaux, de stades, ou encore de routes.
Et ces dernières années, les îles Kiribati, Salomon et Nauru ont retiré leur reconnaissance diplomatique à Taïpei pour l’accorder plutôt à Pékin.
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