- Anthony Tejero | Crée le 25.12.2025 à 14h00 | Mis à jour le 25.12.2025 à 14h00ImprimerLes bénéficiaires du programme Palm peuvent séjourner dans tous les États d’Australie, comme ici dans la région Adélaïde, en South Australia. Photo Anthony TejeroLes autorités australiennes ont donné leur accord pour que le Caillou soit le onzième territoire de la région Océanie à intégrer le dispositif Palm. Un programme de mobilité qui permettra aux Calédonien(ne)s d’obtenir un visa temporaire de travail dans les secteurs les plus en tension de l’île Continent, notamment dans l’agriculture. Objectif : rendre ce dispositif effectif avant la fin de l’année 2026. Explications.
Qu’est-ce que le Palm ?
Le Pacific Labour Mobility Scheme, dit Palm, est un visa temporaire délivré par les autorités australiennes aux habitants de la région Pacifique. Ce dispositif a pour objectif de recruter des Océaniens dans les emplois en tension de l’île Continent, notamment en vue de combler les pénuries de main-d’œuvre dans les fermes.
Comme l’indique le consulat australien à Nouméa, les entreprises éligibles peuvent ainsi embaucher des travailleurs pour des emplois à court terme d’une durée maximale de 9 mois ou des emplois à long terme d’une durée d’un à quatre ans pour des postes non qualifiés, peu qualifiés ou semi-qualifiés.
Qui peut en bénéficier ?
Jusqu’à présent, ce programme de mobilité régionale était ouvert à neuf territoires insulaires océaniens ainsi qu’aux habitants du Timor oriental. La Nouvelle-Calédonie est donc le onzième territoire à officiellement intégrer ce Palm et c’est même "le premier territoire non bénéficiaire de l’aide au développement à rejoindre ce dispositif.
Dans le détail, cet accord de Canberra a été officialisé par un courrier en date du 5 décembre dernier, adressé au président du gouvernement, Alcide Ponga, signé de la ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, et du ministre australien pour le Pacifique, Pat Conroy.
Comment la Nouvelle-Calédonie va-t-elle y participer ?
Un "programme pilote" va d’abord être lancé entre le Caillou et l’île Continent en vue d’une mise en œuvre effective progressive. Dans un premier temps, jusqu’à 100 Calédoniens (ne) s pourront ainsi en bénéficier. Objectifs affichés par le gouvernement : structurer une offre calédonienne répondant aux besoins des employeurs australiens tout en sécurisant les parcours professionnels des travailleurs concernés, depuis le recrutement jusqu’à leur réintégration en Nouvelle-Calédonie.
Par ailleurs, un groupe de référence Nouvelle-Calédonie – Australie sur la mobilité des travailleurs sera mis en place au cours du premier trimestre de 2026 afin d’accompagner et évaluer la participation calédonienne au programme.
"Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie voit dans cette intégration au programme Palm une opportunité stratégique en matière d’emploi, de formation, d’ouverture régionale et de valorisation des compétences calédoniennes", glisse l’exécutif par voie de communiqué, selon qui l’entrée dans Palm marque par ailleurs "une étape significative dans l’intégration régionale de la Nouvelle-Calédonie".
Sur quels critères les bénéficiaires sont-ils choisis ?
En ce qui concerne les conditions d’éligibilité, le programme pilote se concentrera sur le secteur agricole selon trois critères, indique le gouvernement :
- avoir un "niveau minimum" de maîtrise de l’anglais afin de comprendre ce que l’employeur demande. L’exécutif, conscient que "la plupart des personnes concernées n’ont pas le niveau requis", annonce proposer une formation préalable pour se perfectionner dans cette langue.
- Être physiquement apte à travailler dans le secteur agricole.
- Correspondre aux demandes de l’employeur.
Quand ce dispositif pourrait-il être effectif ?
Un protocole d’accord ou un "arrangement équivalent" afin de "préciser les rôles et responsabilités de chacun" devrait être conclue entre Canberra et la Nouvelle-Calédonie d’ici mars 2026. "Le gouvernement entre actuellement dans la phase de négociation avec l’Australie pour la mise en œuvre du programme. Nous espérons qu’il débutera au cours du second semestre 2026, mais cela dépendra de l’avancement des négociations", précise l’exécutif.
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